Member states will start considering the UN 80 proposal tomorrow. Here is our position:
- Staff aren’t against change. But changes in staffing should follow strategy, which should be based on what member states want from the UN. Cutting across the board now, uses up political capital while freezing the UN in its current configuration. This makes real reform by the next Secretary-General much harder.
- At the same time cuts will have a negative impact on delivery. Managers have made this clear to their staff. This point may not have been seriously explored until now, but any choices will engage trade-offs. Staff and beneficiaries on the ground can be important voices here.
- If there are to be cuts, the pain should be spread equally. Cutting a quarter from lower ranks while only 3 percent at the top, on the grounds that there are more staff at lower levels doesn’t address growing grade creep and top-heaviness. Someone still has to do the work once reforms are agreed.
- Cutting pay, as has been suggested, isn’t the solution. The last study found UN staff around the world compensated 15 percent less on average than their US civil servant comparators in similar locations. Another study found the UN paid 21 percent less than the OECD and NATO. Cutting pay further will only exacerbate difficulties in recruiting from the US or getting the highly qualified staff from developing countries currently entering multinationals and tech.
- Creating additional headquarters for the sake of it (as opposed to deploying staff for example to a country office) will likely fragment teams, make parts of the UN less accessible to member states and complicate programme implementation. A number of member states have made this point already.
- The downsizing process is proving challenging. There is a lack of clarity on how comparative reviews should take place and the scope of comparison. This is creating unnecessary stress for staff.
We will be advocating with delegates and decision-makers through a variety of channels including face-to-face in New York. We remain to be convinced that UN 80 is the answer to the challenges our organization faces.
Les États membres commenceront demain à examiner la proposition 80 de l’ONU. Voici notre position :
- Le personnel n’est pas opposé au changement. Mais les changements en matière de personnel doivent suivre une stratégie, qui doit être fondée sur ce que les États membres attendent de l’ONU. Procéder dès maintenant à des coupes budgétaires générales épuise le capital politique tout en gelant l’ONU dans sa configuration actuelle. Cela rendra beaucoup plus difficile toute véritable réforme par le prochain secrétaire général.
- Dans le même temps, les réductions auront un impact négatif sur la prestation des services. Les responsables l’ont clairement fait savoir à leur personnel. Ce point n’a peut-être pas été sérieusement examiné jusqu’à présent, mais tout choix impliquera des compromis. Le personnel et les bénéficiaires sur le terrain peuvent jouer un rôle important à cet égard.
- Si des coupes doivent être effectuées, la douleur devrait être répartie équitablement. Réduire d’un quart les effectifs des grades inférieurs et de seulement 3 % ceux des grades supérieurs, au motif qu’il y a plus de personnel aux niveaux inférieurs, ne résout pas le problème de la dérive des grades et de la lourdeur hiérarchique. Le travail devra toujours être effectué une fois les réformes approuvées.
- Réduire les salaires, comme cela a été suggéré, n’est pas la solution. La dernière étude a révélé que les fonctionnaires des Nations unies à travers le monde étaient rémunérés en moyenne 15 % de moins que leurs homologues américains occupant des postes similaires. Une autre étude a montré que les Nations unies payaient 21 % de moins que l’OCDE et l’OTAN. Réduire davantage les salaires ne ferait qu’exacerber les difficultés à recruter aux États-Unis ou à attirer le personnel hautement qualifié des pays en développement qui entre actuellement dans les multinationales et les entreprises technologiques.
- La création de sièges supplémentaires pour le simple plaisir (plutôt que, par exemple, le déploiement de personnel dans un bureau national) risque de fragmenter les équipes, de rendre certaines parties de l’ONU moins accessibles aux États membres et de compliquer la mise en œuvre des programmes. Plusieurs États membres ont déjà soulevé ce point.
- Le processus de réduction des effectifs s’avère difficile. Il existe un manque de clarté quant à la manière dont les examens comparatifs doivent être menés et à la portée de la comparaison. Cela crée un stress inutile pour le personnel.
Nous mènerons des actions de sensibilisation auprès des délégués et des décideurs par le biais de divers canaux, notamment lors de rencontres en face à face à New York. Nous ne sommes toujours pas convaincus que l’ONU 80 soit la réponse aux défis auxquels notre organisation est confrontée.


