Beware the UN’s “COVID-19 Pulse Survey” – it could seriously hurt your interests | Méfiez-vous de « l’enquête COVID-19 » de l’ONU – elle pourrait sérieusement nuire à vos intérêts
April 29, 2020

Yesterday, UN management in New York issued a ‘Pulse Survey’ to all staff, asking for views on working in the Organisation under Covid-19. Such an exercise may appear, at first glance, to be understandable given the current circumstances, but the content reveals this is no normal assessment of opinion; it has the potential to damage the long-term interests of UN staff, with important consequences on our contracts and remuneration.

We believe the questions asked are very leading and demonstrate an inherent bias. They are not open-ended or neutral. It seems that they have been generated to lead to a particular outcome, that full-time telecommuting should be the standard for the long-term of our working life at the UN. This is highly irresponsible, particularly given how our conditions of service are structured, and fails to do justice to what is an extremely serious issue that demands proper analysis and understanding.

The literature shows that there can be benefits to part-time telecommuting when balanced with adequate time spent with colleagues at the workplace, and this is a position we have been advocating. However, instead of addressing this matter in a considered, unbiased way, at a time when everyone is able to reflect their views post-COVID-19, the survey apparently seeks to exploit the current circumstances and people’s understandable fears about returning to work in a safe way.

Whilst we are beginning to see proposals from the Swiss Government about a managed return to ‘normality’, this will take some time. As Health Minister Alain Berset said, “we want to act as fast as possible but as slowly as necessary.” We are currently in discussion with management about what this means for staff and a return to the Palais, and, rightly, many colleagues have strong feelings about this. Within this environment, it is wrong to ask questions that steer staff to support full-time telecommuting as standard practice.

The UN has a duty of care to its employees and, right now, it should be solely focusing on our welfare at this time of crisis, including high levels of stress reported by many staff. It should not be embarking on exercises that seek to exploit these extraordinary circumstances for managerial or financial ends.

As you can see, we are very disappointed in the UN’s approach to this matter. It does not instil confidence in their view of the future for the organisation and its staff.

We will be in touch again soon with further details of our discussions with management on their proposals for a safe return to work. In the meantime, if you would like to contact us, please email unogstaffcouncil@un.org. Stay safe and well.


Hier, l’administration des Nations Unies à New York a publié une « enquête rapide » auprès de l’ensemble du personnel, afin de recueillir des avis sur le travail au sein de l’Organisation dans le cadre du COVID-19. Un tel exercice peut sembler, à première vue, compréhensible compte tenu des circonstances actuelles, mais son contenu révèle qu’il ne s’agit pas d’une évaluation normale d’opinion ; il est susceptible de nuire aux intérêts à long terme du personnel des Nations Unies, avec des conséquences importantes sur nos contrats et nos rémunérations.

Nous pensons que les questions posées sont très suggestives et démontrent un parti pris inhérent. Elles ne sont ni ouvertes ni neutres. Il semble qu’elles aient été générées pour aboutir à un résultat particulier, à savoir que le télétravail à temps plein devrait être la norme pour le long terme de notre vie professionnelle aux Nations unies. C’est hautement irresponsable, en particulier compte tenu de la manière dont nos conditions de service sont structurées, et ne rend pas justice à ce qui est une question extrêmement grave qui exige une analyse et une compréhension appropriées.

On fait valoir que le télétravail à temps partiel peut présenter des avantages lorsqu’il est équilibré par un temps adéquat passé avec les collègues sur le lieu de travail, et c’est une position que nous avons défendue. Toutefois, au lieu d’aborder cette question de manière réfléchie et impartiale, à un moment où chacun pourrait exprimer son point de vue après avoir laissé derrière la pandémie, l’enquête cherche apparemment à exploiter les circonstances actuelles et les craintes compréhensibles des gens quant à un retour au travail en toute sécurité.

Bien que nous commencions à voir des propositions du gouvernement suisse concernant un retour contrôlé à la « normalité », cela prendra un certain temps. Comme l’a dit le Ministre de la santé Alain Berset, « il faut agir aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire ». Nous sommes actuellement en discussion avec l’administration sur ce que cela signifie pour le personnel et un retour au Palais, et, à juste titre, de nombreux collègues ont des sentiments forts à ce sujet. Dans cet environnement, il est erroné de poser des questions qui poussent le personnel à soutenir le télétravail à temps plein comme une pratique courante.

L’ONU a un devoir de vigilance envers ses fonctionnaires et, en ce moment, l’Organisation devrait se concentrer uniquement sur notre bien-être en cette période de crise, y compris les niveaux élevés de stress signalés par de nombreux membres du personnel. Elle ne devrait pas se lancer dans des exercices visant à exploiter ces circonstances extraordinaires à des fins de gestion ou de financement.

Comme vous pouvez le constater, nous sommes très déçus par l’approche des Nations Unies dans ce domaine. Elle n’inspire pas confiance dans leur vision de l’avenir pour l’organisation et son personnel.

Nous vous recontacterons bientôt pour vous donner plus de détails sur nos discussions avec l’Administration sur leurs propositions pour un retour au travail en toute sécurité. En attendant, si vous souhaitez nous contacter, veuillez envoyer un courriel à l’adresse suivante : unogstaffcouncil@un.org.

Restez en sécurité et en bonne santé.