Changes to General Service salaries | Changements de salaire pour les agents des services généraux
March 30, 2016

As you may have seen, administration has issued new salary scales for colleagues in the general service category who will join after 1 June 2016. Please note that the revised allowances for staff with dependents and secondary dependents will only be discussed and validated in August this year.

In line with the methodology for determining GS remuneration, these scales are based on best prevailing salaries found in the Geneva region, for posts of similar responsibility.

They were determined following a survey that took place last year in which a committee of representatives of administration and staff councils of all UN common system organizations based in Geneva participated.

Based on its prior research and your feedback and inputs, the committee identified 40 local, good quality comparator employers using criteria established by the International Civil Service Commission. The criteria included a requirement to include public sector employers in the overall mix. However, in keeping with the structure of the local economy, the committee was able to maintain a significant presence of financial firms.

Not all identified comparators agreed to participate, although most did. Interviews were conducted with those employers in order to obtain details of salaries, including 13th and 14th salaries and bonuses, and other benefits provided to their staff. Parallel work was done on examining the local tax and social security system so as to calculate the net (after tax) income of employees in the Geneva market.

The data was analysed and approved by the ICSC as being representative of local market conditions. Key trends are:

The local labour market has seen a large amount of restructuring with newer workers replacing those with more seniority, leading to an overall downward effect on salaries in comparator employers.

The local labour market generally features a younger workforce with less seniority compared to the UN. This means that a UN worker with a higher step-in-grade is benchmarked to a worker in the local labour market with a lower step-in-grade. This negatively impacts salaries provided by the UN compared to salaries provided by local employers.

An ICSC requirement that the Swiss federal public sector be included in the mix of comparator employers. We do not believe that this is a valid comparator for Geneva as we believe the UN competes with the private sector to recruit GS staff. However, this requirement only has a small negative impact on average salaries offered by local employers.

A significant increase in social security allowances and taxable deductions, which have had the effect of increasing net  (after tax and social security) revenues for workers in the local labour market compared to their gross (before tax and social security) salaries.

Taken together the survey yielded the following results:

Salaries: a 1.8 percent decrease to be applied only to staff appointed as from June 2016. As clarified to us by the ICSC, current staff will not have a salary cut but their salary scale will be frozen  until the salaries of those who were appointed after June 2016 catch up with those of current staff through inflation. Once this happens, the salaries of all GS staff will rise with inflation.

Allowances for staff with dependents and secondary dependents: This is an important part of the GS compensation package. The ICSC originally declined to revise dependency allowances as the reference date of the survey (September 2015) was prior to the effective date of the GA decision to lift the freeze on dependency allowance. At our insistence they have agreed to do so. The results will be presented at their meeting in August 2016, and applied as of September 2016. We are making sure that the revised allowances reflect the significant increase in social security and taxable deductions locally based on the collected data during GS salary survey. 

While we are disappointed with the result for salaries, original estimates from private data providers had predicted worse, especially given the current economic situation and Geneva’s deflationary economy. In addition, surveys in New York and Bangkok had resulted in -5.8% and -23% respectively. It is thanks to the work of colleagues on the committee in selecting appropriate comparators and scrutinizing all the data that the decrease was so small.

However, it is only once the revised allowances have been published that we will know the overall outcome of the survey and whether and for whom the overall outcome is positive or negative. Just as social security and taxable deductions have an important effect on salaries in the local labour market, so allowances will here, and we are working towards this. We will reserve our final assessment on the process and on the methodology until then.

We will keep you informed of all developments.


Vous avez sûrement pris connaissance de la nouvelle échelle de salaires pour les agents des services généraux que l’Administration vient de faire circuler. Cette nouvelle échelle s’applique aux nouveaux fonctionnaires qui intègrent l’organisation dès le 1er juin 2016. Toutefois, les allocations pour les fonctionnaires avec des personnes à charge ou des personnes non directement à charge seront discutées et validées en août de cette année.

Selon la méthodologie adoptée pour déterminer la rémunération des agents des services généraux, l’échelle doit se fonder sur les meilleurs salaires en vigueur sur le marché genevois pour des postes impliquant des responsabilités similaires.

Cette échelle de salaires a été déterminée sur la base de l’enquête qui a eu lieu l’année dernière et à laquelle a pris part un Comité composé de représentants de l’administration et du personnel des différentes organisations basées à Genève et faisant partie du système commun.

Le Comité a fait les recherches nécessaires et a pris en compte de vos contributions. Ainsi, 40 employeurs locaux jouissant d’une bonne position sur le marché, ont été identifiés afin de servir de comparateurs. Le processus d’identification de ces employeurs a eu lieu selon les critères déterminés par la Commission de la Fonction Publique Internationale (CFPI). Parmi ces critères, l’on peut mentionner l’inclusion d’employeurs du secteur public. Le Comité, tenant compte de la structure de l’économie locale, a aussi veillé à sélectionner un bon nombre d’entreprises financières.

Certains employeurs choisis n’ont pas accepté de prendre part à l’enquête, mais la majorité a fini par y participer. Les entretiens ont eu lieu avec les employeurs afin de collecter des informations détaillées sur les salaires, y compris les 13ème et 14ème mois et les bonus, ainsi que sur d’autres bénéfices fournis aux employés. En parallèle, le système local de taxation et de sécurité sociale a été passé en revue afin de calculer le salaire net (c’est-à-dire après déduction des impôts) des employés à Genève.

Les données collectées ont été ensuite analysées et approuvées par la CFPI qui les a considérées comme étant des données représentatives des conditions prévalant sur le marché de travail local. Les principales tendances constatées sont les suivantes :

Le marché de travail local a connu bon nombre de phénomènes de restructuration avec le remplacement d’une main d’œuvre expérimentée par une main d’œuvre plus jeune, ce qui a induit un repli des salaires chez les employeurs choisis.

Dans la même veine, les employés sur le marché local ont moins d’ancienneté que certains fonctionnaires à l’ONU, ce qui signifie qu’un fonctionnaire de l’ONU avancé en matière d’échelons aura comme pair un employé avec moins d’échelons sur le marché de travail local. Cela a un impact négatif sur les salaires pratiqués par l’ONU lorsqu’on les compare avec ceux pratiqués par les employeurs locaux. 

Un des critères exigés par la CFPI a impliqué l’inclusion d’un employeur du secteur public fédéral suisse. A notre avis, il s’agit d’un employeur non valide pour la comparaison, puisque l’ONU est en compétition avec le secteur privé lorsqu’il s’agit de recruter des agents des services généraux. Toutefois, ce critère n’a que très peu de conséquences négatives sur le salaires moyens pratiqués par les employeurs locaux. 

Une augmentation considérable dans les déductions des cotisations sociales et des impôts a provoqué une hausse des revenus nets (après déduction des impôts et des frais de sécurité sociale) pour les employés sur le marché de travail local, par rapport aux revenus bruts (avant déduction des impôts et des frais de sécurité sociale).

Au vu de ce qui précède, voici les principaux résultats de l’enquête :

Salaires: une baisse de 1.8% qui concerne uniquement les fonctionnaires qui sont nommés à partir de juin 2016. Selon la CFPI, les fonctionnaires en place ne connaîtront pas de baisse de salaire mais leur barème de traitement sera gelé jusqu’à ce que le salaire de ceux qui ont été nommés après juin 2016 rattrape celui des fonctionnaires en place, du fait de l’inflation. Après cela, les salaires de tous les agents des services généraux augmenteront avec l’inflation.

Allocations pour les fonctionnaires avec des personnes à charge et des personnes non directement à charge: ces allocations constituent une part importante du paquet de compensation pour les agents des services généraux. La CFPI avait initialement refusé de revoir ces allocations, comme la date de rérérence de l’enquête (septembre 2015) précède la date effective de la résolution de l’Assemblée Générale qui lève le gel des allocations. Toutefois, suite à notre insistance, la CFPI a accepté de revoir lesdites allocations. Les résultats de cet examen seront présentés lors de la réunion de la CFPI en août 2016 et seront appliqués à partir de septembre 2016 fondés sur les données collectées lors de l’enquête. Nous sommes en train de pousser pour cet examen afin de refléter les changements considérables au niveau des déductions des cotisations sociales et des impôts.

Il est certain que les résultats de l’enquête sont décevants, toutefois les prévisions initiales que nous avions au travers de fournisseurs privés de données étaient beaucoup plus alarmantes surtout au vu de la situation économique actuelle et de la déflation à Genève. De plus, les enquêtes à New York et à Bangkok ont résulté en des baisses de salaires de 5.8% et de 23% respectivement. C’est grâce aux efforts de collègues membres du Comité que le bon choix d’employeurs a été fait et que la baisse de salaire a été si minime.

Ceci dit, nous ne connaîtrons pas  le résultat global de l’enquête que lorsque le résultat de l’examen des allocations sera révélé et c’est à ce moment là que nous saurons si le résultat est positif ou négatif et pour qui il est en ainsi. Les déductions des cotisations sociales et des impôts ont un impact certain  sur les salaires pratiqués sur le marché local. La même chose s’applique aux allocations et nous sommes en train d’oeuvrer dans ce sens. Nous réserverons notre évaluation finale du processus et de la méthodologie pour plus tard.

Nous vous tiendrons informés de tout nouveau en la matière.