Dealing with COVID-19 today, but also thinking about tomorrow | Faire face à la pandémie de COVID-19 aujourd’hui mais penser à demain
April 24, 2020

On Wednesday we reported on two important developments affecting UN staff: the ongoing liquidity crisis, and discussions with management about any return to office. Thank you so much to everyone who got in touch with their views and questions and we will share these with management through our ongoing discussions. Thank you also for all the kind words about our efforts, we are genuinely touched. 

The challenge of trying to strike a heathy balance between working productively at home and taking care of family life isn’t easy, but you are doing your very best. Relocating the office into our homes is a measure that protects our own safety and that of our colleagues and, at this difficult time, we accept that it makes good sense to be telecommuting.

A key responsibility of the Staff Council is to represent and defend not just your interests today, but also those of tomorrow, and looking forward is giving us real cause for concern. The UN is in the midst of a liquidity crisis and the prospects for greater financial pain are very high. In such a worrying climate, any decisions about UN staff, our employment, and the way we work must also take on board what’s best for the long-term functioning of the organization and welfare of all employees.

We are aware that measures adopted to prevent COVID-19 infections at the workplace, such as full-time telecommuting, are temporary in nature and part of the overall public health response in this country and elsewhere.

However, we are concerned about possible future attempts by an organization facing financial difficulties and pressures from member states to permanently adopt certain of these temporary measures, such as the full-time telecommuting, once COVID-19 is over.

If we work permanently from home, there is no doubt that many of our conditions of service will be impacted. For example, there will no longer be a need bring someone to Geneva from another part of the world, nor compensate them for the cost and inconvenience of doing so. As you know, discussions have taken place in the past on this issue, with Geneva very much in the firing line. It will also play into the hands of those who would prefer to see many staff re-employed as consultants.

Also, the UN is very much a meetings-based entity and many people are employed to support the valuable work that takes place here. If these meetings were to go virtual on a permanent basis, jobs will be at risk.

COVID-19 is affecting everyone and working life at the UN in Geneva is no different, but just because we are doing all we can to adapt to these extraordinary circumstances right now, doesn’t mean this way of working is a sustainable template for a long-term solution post-pandemic.

Keeping an eye on long-term consequences is always important, but never more so than at times of intensity and upheaval, like now. That’s why we must remain vigilant about possible developments in areas such as this and strive to always defend your interests.

In the meantime, please tell us about your experiences and thoughts on the future by writing to unogstaffcouncil@un.org. We’ll be in touch again soon. In the meantime, stay safe and keep well.


Mercredi, nous vous avons fait part de deux faits nouveaux importants concernant le personnel des Nations unies : la crise de liquidités actuelle et les discussions avec l’Administration sur un éventuel retour au bureau. Nous remercions vivement tous ceux qui nous ont fait part de leurs points de vue et de leurs questions. Nous les transmettrons à l’Administration dans le cadre des discussions en cours. Merci également pour tous vos commentaires élogieux sur notre action, dont nous sommes sincèrement touchés.

Nous sommes conscients qu’il n’est pas facile, lorsqu’on travaille à domicile, de trouver un équilibre entre l’efficacité professionnelle et la vie de famille, mais nous savons que vous faites de votre mieux. La transformation de notre domicile en espace de travail nous permet de nous protéger et de protéger nos collègues. Nous reconnaissons que le télétravail est la meilleure solution en ces temps difficiles.

L’une des principales responsabilités du Conseil de coordination est de représenter et de défendre non seulement vos intérêts d’aujourd’hui, mais aussi ceux de demain, et quand nous pensons à l’avenir, il y a de quoi s’inquiéter. L’ONU est en pleine crise de liquidités et la probabilité d’une aggravation de sa situation financière est très élevée. Dans un climat aussi inquiétant, toute décision concernant le personnel des Nations Unies, notre emploi et notre façon de travailler, doit être prise uniquement de façon à préserver au mieux le fonctionnement à long terme de l’Organisation et le bien-être de tous ses fonctionnaires.

Il va de soi que l’adoption du télétravail à plein temps pour empêcher la propagation de la pandémie de COVID-19 sur le lieu de travail est de nature temporaire et fait partie de l’ensemble des mesures de santé publique prises dans ce pays et ailleurs dans le monde.

Toutefois, nous craignons que notre Organisation, qui est confrontée à des difficultés financières et subit des pressions de ses États Membres, ne tente après la fin de la pandémie de pérenniser certaines dispositions temporaires telles que le télétravail à temps plein.

Il ne fait aucun doute que l’adoption du télétravail généralisé aurait des effets sur nos conditions d’emploi. Par exemple, il ne serait plus nécessaire de faire venir à Genève une personne d’une autre partie du monde, ni de l’indemniser pour le coût et les inconvénients de cette démarche. Comme vous le savez, cette question a déjà fait l’objet par le passé de débats dont Genève était le point de mire. Une telle évolution ferait également le jeu de ceux qui préféreraient voir de nombreux membres du personnel réembauchés en tant que consultants.

Soulignons en outre que le fonctionnement des Nations Unies repose sur la tenue de nombreuses réunions et que de nombreux fonctionnaires sont nécessaires pour appuyer le précieux travail qui se fait sur place. Si ces réunions devenaient virtuelles de façon permanente, des emplois seraient menacés.

La pandémie de COVID-19 touche tout le monde et la vie professionnelle à l’ONUG ne fait pas exception, mais le fait que nous fassions actuellement tout notre possible pour nous adapter à ces circonstances extraordinaires ne veut pas dire que cette façon de travailler est un modèle durable à long terme, après la fin de la pandémie.

S’il est toujours nécessaire d’essayer d’anticiper les évolutions à long terme, cela est plus important que jamais dans les périodes de tension et de bouleversements telles que la crise actuelle. C’est pourquoi nous devons, pour continuer à défendre vos intérêts, rester très vigilants quant aux évolutions possibles.

Nous vous invitons, dans cet esprit, à nous faire part de votre expérience en la matière et de vos réflexions sur l’avenir, en nous écrivant à l’adresse unogstaffcouncil@un.org. Nous vous recontacterons bientôt. En attendant, restez en sécurité et portez-vous bien.