Decisions at last month’s General Assembly that may affect you | Dernières décisions de l’Assemblée générale ayant un impact sur le personnel
April 12, 2018

As you will be aware, the Fifth Committee of the General Assembly, which deals with administrative and budgetary matters, completed its first resumed session. The two big issues that took up their time were travel and a resubmitted proposal to restructure OHCHR.
 
We took this opportunity to exchange our views with delegates prior to their decisions.
 
On travel, the General Assembly approved the reinstatement of travel time for lump sum home leave, which is good news. However, they decided to maintain the level at 70 percent. We are in contact with the Department of Management with regards to ensuring nevertheless that the 70 percent is of the whole ticket cost including taxes and charges.
 
The General Assembly also considered a request by the Secretary-General to replace the current dual threshold for business class (9 hours if direct or 11 hours with up to 2 hours transit time if indirect) with a single threshold including transit time. While some countries pushed for this threshold to be 14 hours, others put up strong resistance. We took this opportunity to note the arduous nature of certain field-based travel and the necessity for staff, such as interpreters, to be in shape before assuming duties. We also contrasted UN work, involving frequent research and investigation field missions, with foreign services in which travel was mainly for the official and family to change post. We further noted that travel expenses would equal the travel budget regardless of threshold and that increasing the threshold would also increase the number of trips and CO2 emissions. The General Assembly asked the Secretary-General to return next year with proposals on a threshold.
 
The General Assembly noted negatively the number of tickets booked later than 16 days before travel and asked the Secretary-General to address this. Some countries wanted a rule that tickets booked later than 16 days should be economy only but this didn’t pass – we pointed out that doing so could delay programme implementation. Thus no such rule was agreed but expect further compliance measures from your department.
 
You will no doubt be surprised (or not) to learn that the General Assembly decided that travel standards for their own participants in intergovernmental organs not be affected by changes to travel standards for staff.
 
On the restructuring of OHCHR, the General Assembly was asked to consider the proposal for the third time. The feeling among delegates was that with the imminent appointment of a new High Commissioner, a restructuring at this stage would be premature. For this reason it asked that the next High Commissioner make a proposal, if necessary, in 2019.

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La 5ème Commission, qui gère les questions administratives et budgétaires, a achevé les travaux de sa première reprise de session. Cette session a été principalement dédiée à la question des voyages et à la proposition visant à restructurer le Haut-commissariat aux droits de l’homme.  

Nous avons profité de cette opportunité pour communiquer nos positions aux délégués avant qu’ils ne prennent leurs décisions.

Pour ce qui est des voyages, l’Assemblée générale a approuvé le rétablissement des jours de voyage dans le cas où la somme forfaitaire est choisie pour le congé dans les foyers, ce qui est en soi positif. Cela dit, la décision fut de maintenir le plafond à 70%. Nous sommes en contact avec le Département de la gestion afin de nous assurer que ce pourcentage couvre le coût total du billet, y compris les taxes et les charges.

L’Assemblée générale a aussi examiné la demande du Secrétaire général visant à remplacer le double seuil fixé pour la classe affaire (9 heures pour un vol direct et 11 heures avec 2 heures de transit pour un vol non direct) par un seuil unique couvrant le temps de transit. Certains états membres ont appelé à ce que ce seuil soit de 14 heures et d’autres s’y sont vigoureusement opposés. Nous avons rappelé à nos interlocuteurs la nature ardue de certains voyages sur le terrain et la nécessité pour certains fonctionnaires, comme les interprètes, d’être en frome avant de pouvoir travailler. Nous avons aussi comparé le travail de l’ONU où les voyages ont pour objectif de mener des recherches et des enquêtes sur le terrain avec celui des services étrangers où les voyages sont effectués en cas de changement de poste. Nous avons aussi souligné le fait que les frais de voyage vont égaliser le budget consacré aux voyages et que l’augmentation du seuil entraînera une augmentation du nombre de voyages et des émissions de CO2. L’Assemblée générale a demandé au Secrétaire général de soumettre dans un an des propositions concernant ledit seuil.

De plus, l’Assemblée générale a pris note avec regret du nombre de billets réservés plus de 16 jours avant le voyage et a demandé au Secrétaire général de regarder cette question de près. Certains états ont demandé à ce que tout billet réservé plus de 16 jours avant le voyage soit en classe économique. Cette proposition a été rejetée puisque nous avons indiqué qu’elle risque de retarder l’exécution des programmes. Bien qu’aucune règle n’ait été adoptée, il faut désormais s’attendre à plus de rigueur de la part de votre Département pour ce qui est du respect du délai de 16 jours.

Vous serez certainement surpris ou peut-être pas de voir que l’Assemblée générale a décidé que les règles relatives aux voyages des participants aux organes intergouvernementaux ne soient pas affectées par les changements aux règles s’appliquant aux fonctionnaires. 

Pour ce qui est de la restructuration de Haut-Commissariat aux droits de l’homme, l’Assemblée générale devait examiner la proposition pour la troisième fois. Les délégués étaient de l’avis que la restructuration est prématurée à ce stade, puisqu’un nouveau Haut-Commissaire devra bientôt être nommé. C’est pourquoi, l’Assemblée générale a demandé à ce que le nouveau Haut-Commissaire fasse, si nécessaire, une proposition en 2019.