Equal pay day | Journée de l’égalité salariale
September 18, 2020

Today is UN International Equal Pay Day. This is a notable moment in the ongoing campaign to end discrimination and the Staff Coordinating Council fully supports this event.

As a union representing UNOG staff, we are all too familiar with the constant battle for fairness and justice at work. It is a thread that runs through so much of what we do in our campaigns to defend the interests of staff on issues such as racism, pay, conditions of employment, the removal of barriers for G staff to apply to P positions, to name just a few. The fight for equality is also evident in many of the representations we make on behalf of different individuals about their particular problems at work. Of course, it is also central to a major piece of work we have undertaken in the last 2 ½ years – the fight for equal pay.

Since the ICSC imposed its illegal pay cut on staff in February 2018 we have been working tirelessly to right this injustice. It has been a long and difficult journey and we are still not there yet. As you will be aware from our recent communications and the Townhalls we arranged with the Office of Staff Legal Assistance (OSLA) and with the representatives of the Secretary-general, the issue is now with the UN Appeals Tribunal (UNAT). Their deliberations may take a while and it could be the early months of 2021 before we get a decision. We will continue to monitor developments and maintain a strong focus on this issue throughout this time and will keep you informed of any relevant updates.

International Equal Pay Day matters and it is worth reflecting on the words of the UN when it calls on member states and civil society everywhere to “promote equal pay for work of equal value”. We agree wholeheartedly yet wonder if the UN feels that denying this same right to some of its own employees undermines such public statements. Perhaps today is a good opportunity to consider this.


Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale de l’égalité salariale. Il s’agit d’un moment important dans la campagne en cours pour mettre fin à l’injustice et le Conseil de coordination soutient pleinement cette journée.

En tant que syndicat représentant le personnel des Nations unies à Genève, nous ne connaissons que trop bien la lutte constante pour l’équité et la justice au travail. C’est un fil conducteur qui traverse une grande partie de ce que nous faisons dans nos campagnes pour défendre les intérêts du personnel sur des questions telles que le racisme, la rémunération, les conditions d’emploi et l’élimination des obstacles  qui empêchent les collègues de la catégorie G de se présenter à des postes P, pour n’en citer que quelques-unes. La lutte pour l’égalité est également évidente dans nombre des représentations que nous faisons au nom de différents collègues sur des problèmes spécifiques au travail. Bien entendu, elle est également au cœur d’un travail majeur que nous avons entrepris depuis plus de deux ans maintenant: la lutte pour l’égalité salariale.

Depuis que la CFPI a illégalement imposé la réduction salariale en février 2018, nous travaillons sans relâche pour corriger cette injustice. Le chemin a été long et difficile et nous n’en sommes pas encore là. Comme vous le savez grâce à nos récentes communications et aux réunions que nous avons organisées avec le Bureau d’aide juridique au personnel (OSLA) et les représentants du Secrétaire général, la question est désormais du ressort du Tribunal d’appel des Nations Unies (TANU). Les  délibérations du TANU peuvent prendre un certain temps et il est probable qu’aucune décision ne soit prise avant début 2021. Nous continuerons entre temps à suivre la situation de près et à nous concentrer sur la question, et vous tiendrons informés de toute mise à jour pertinente.

La Journée internationale de l’égalité salariale est importante et il convient de réfléchir aux paroles de l’ONU lorsqu’elle appelle les États membres et la société civile du monde entier à “promouvoir l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale”. Nous sommes tout à fait d’accord avec cette prise de position, mais nous nous demandons si les Nations unies n’estiment pas que le fait de refuser ce même droit à certains de leurs propres employés ne compromet de telles déclarations publiques. Une chose reste certaine : la célébration de cette journée est une bonne occasion qui nous est donnée de réfléchir à cette question.