Equal Pay: if it’s good enough for everyone else, then why not for UN staff? | L’égalité salariale: si elle est accordée à tous, pourquoi pas au personnel des Nations Unies ?
February 11, 2020

It’s been two long years since the imposition of the illegal pay cut by the UN. Loss of income, family life impacted, respect for UN management diminished. It’s hard to believe that any sensible employer would wilfully allow such a state of affairs to take place, but sadly, that’s just what’s happened here in Geneva.

Throughout this time, we’ve seen how specialized agencies have listened to the ILOAT judgement and taken appropriate action to right this wrong. In stark comparison, the UN has resisted and instead of protecting the UN common system, it has taken the issue to the UN Dispute Tribunal. As we stand today, we still await their decision.

What makes this situation even harder for UN staff is the gaping chasm between the words and actions of the UN on the issue of Equal Pay. On 16 December, the Secretary General stood before UNOG staff and reaffirmed his commitment to the principle of equal pay. Two days later, on 18 December, the General Assembly adopted resolution 74/142 to establish International Equal Pay Day, calling on the world to support equal pay for work of equal value.

It seems the UN are more than happy to demand this of others but simply refuse to deliver it for its own staff. We think this is an appalling state of affairs and have written to the Secretary-General to express our anger at the actions of his organisation. It really is a shameful situation. In the coming weeks, we’re going to be conducting campaign activities to remind UN management that it’s been two years since the illegal pay cut. Please look out for information on this and any help you can provide is very much appreciated, so assistance please contact us on unogstaffcouncil@un.org.


Deux longues années se sont écoulées depuis l’imposition de la réduction illégale de salaires par les Nations Unies entrainant une perte de revenus, un impact sur la vie de famille et moins de respect pour l’Administration des Nations Unies. Il est difficile de croire qu’un employeur sensé laisserait délibérément un tel état de choses se produire, mais malheureusement, c’est exactement ce qu’il se passe à Genève.

Pendant tout ce temps, nous avons vu comment les autres institutions spécialisées ont appliqué le jugement du TAOIT et pris les mesures appropriées pour réparer ce tort. Les Nations Unies, quant à elles, ont résisté et au lieu de protéger le système commun, elles ont porté la question devant le Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies. Pour rappel, nous attendons toujours le jugement du Tribunal qui tarde à être émis.

Ce qui rend cette situation encore plus difficile pour le personnel est le grand écart entre les paroles et les actes des Nations Unies sur la question de l’égalité salariale. En effet, le 16 décembre, le Secrétaire général s’est adressé au personnel de l’ONUG et a réaffirmé son engagement en faveur du principe de l’égalité salariale. Deux jours plus tard, le 18 décembre, l’Assemblée générale adoptait la résolution 74/142 déclarant la Journée internationale de l’égalité salariale, et appelant le monde entier à soutenir l’égalité de salaire pour un travail de valeur égale.

Il semble que les Nations Unies n’hésitent pas à exiger cela des autres mais refusent tout simplement de le reconnaitre pour leurs propres fonctionnaires. Il s’agit, à notre avis, d’une situation inacceptable et nous avons écrit au Secrétaire général pour exprimer notre colère face aux actions de l’ONU. Il s’agit d’une situation honteuse. Dans les semaines à venir, nous allons mener des activités pour rappeler à l’Administration de l’ONU que deux années se sont écoulées depuis la réduction illégale des salaires. Nous vous invitons à vous renseigner à ce sujet et toute aide que vous pourrez nous apporter sera la bienvenue. N’hésitez donc pas à nous contacter en envoyant un courriel à unogstaffcouncil@un.org.