Equal pay is still our aim | L’égalité salariale demeure notre objectif
July 24, 2020

Earlier this month we sent out a broadcast with news on our ongoing campaign for equal pay for UN staff.

The United Nations Disputes Tribunal (UNDT) finally issued its judgment on the legal action of UNOG staff to reverse the pay cut of 2018. As we communicated, the UNDT ruled against the claims of staff, a decision that could have severe and highly damaging consequences for all who care about the UN. The UNDT judgement directly contradicts the opinion of judges sitting on the ILOAT, who ruled that the pay cut was illegal. It also breaks the crucial and hard-won principle of ‘equal pay for equal value work’ and, if left unaddressed, marks the end of the common system at the UN.

After the issuance of the judgement, we immediately contacted the lawyers who represented staff at the UNDT in order to get the full legal assessment of the situation and evaluate the options for any appeal. The OSLA lawyer has agreed to share his opinion of the legal situation during a townhall that we will be convening on 6 August at 1.15 p.m. (more details will follow). We urge you to attend this vital meeting.

Many of you have been in touch to express your unhappiness and anger at the UNDT judgement. We feel the same, butwhilst the judgement is disappointing, it does not and will not stop our campaign for equal pay. The principle of equal pay is too important and we’re keeping up the pressure, as you can see from this recent press article.

We have also written a letter to the Secretary-General asking him to directly address Geneva staff on this vital issue and other key matters that are a source of real concern for all of us at present, such as the potential post cuts due to the budgets constraints, the increased delegation of authority with no accountability framework, the hiring freeze, and attempts to change the contractual stability of staff at large.

We all know that COVID-19 is impacting heavily on the UN and there are pressures on finances, but the current crisis must not be used as an excuse to ignore basic labour rights that have taken decades to establish. Such an approach would be shameful, especially in an employer that is never afraid to preach to the world about standards at work and good governance.  We look forward to seeing all of you on 6 August at 1.15 p.m.


Au début du mois, nous avons diffusé un broadcast sur l’état de notre campagne actuelle en faveur de l’égalité salariale pour le personnel de l’ONU.

Le Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies (TCANU) a enfin rendu son jugement concernant l’action en justice intentée par le personnel de l’ONUG pour obtenir l’annulation de la réduction des salaires imposée en 2018. Comme nous l’avions annoncé, le TCANU a rejeté la demande du personnel. Cette décision, qui pourrait être lourde de conséquences, inquiète tous ceux qui se soucient de l’ONU. Le jugement du TCANU contredit de manière flagrante la position des juges du Tribunal administratif de l’Organisation internationale du travail (TAOIT), qui ont estimé que la réduction des salaires était illégale. Il porte en outre gravement atteinte à un principe fondamental et acquis de haute lutte : « à travail égal, salaire égal » . Si ce principe est bafoué, c’est la fin du système commun des Nations Unies.

Après le prononcé du jugement, nous avons immédiatement contacté les avocats qui représentaient les fonctionnaires de l’ONUG auprès du TCANU afin d’obtenir une évaluation juridique complète de la situation et d’envisager les possibilités de recours. L’avocat de l’OSLA a accepté de nous faire part de ses conclusions lors d’une réunion générale qui aura lieu le 6 août à 13h15 (plus de précisions seront données ultérieurement). Cette réunion est d’une importance capitale et nous vous invitons à y participer.

Beaucoup d’entre vous nous ont contactés pour exprimer leur mécontentement et leur colère face au jugement du TCANU. Bien que nous partagions ces sentiments, ce jugement ne saurait mettre un terme à notre campagne pour l’égalité salariale. Le principe de l’égalité salariale est trop important et nous maintenons la pression, comme vous pouvez le voir dans ce récent article de presse.

Nous avons également écrit une lettre au Secrétaire général pour lui demander de s’adresser directement au fonctionnaires de Genève sur cette question vitale et sur d’autres questions clés qui sont actuellement une source de réelle préoccupation pour nous tous, à savoir les éventuelles réductions de postes dues aux contraintes budgétaires, l’importance accrue de la délégation de pouvoirs sans renforcement du dispositif d’application du principe de responsabilité, le gel des embauches et les attaques contre la stabilité contractuelle des fonctionnaires en général.

Nous savons tous que la COVID-19 a un impact important sur l’ONU et que les finances sont sous pression, mais la crise actuelle ne doit pas servir de prétexte pour bafouer nos droits fondamentaux en matière de travail, qui ont mis plusieurs décennies à s’imposer. Une telle approche serait indigne d’un employeur qui n’hésite pas à donner au monde entier des leçons en matière de normes au travail et de bonne gouvernance.  Nous vous attendons tous le 6 août à 13h15.