Leave restrictions due to liquidity crisis | Restrictions de congé en raison de la crise de liquidité
February 16, 2024

As you know, the liquidity crisis is ongoing, and so is its impact on staff. We have received reports that some managers have been placing blanket restrictions on leave in response to staff shortages.

In the most extreme cases, no leave will be allowed until further notice, potentially for periods of several months and in one case until August.

We find this unacceptable.

While the staff rules provide that leave arrangements are subject to “exigencies of service”, this should reasonably apply to limiting leave during a temporary workload peak and not to suspending it indefinitely due to chronic understaffing.

Staff are not only permitted to take leave on a regular basis but are in fact required to do so. This is the reason for limiting the amount of leave days that can be carried over each year. Moreover, a ban on planned leave will likely lead to an increase in unplanned sick leave, reducing predictability and thus further increasing stress and the impact on staff and services. It is therefore not only a breach of your rights but an inefficient management practice.

A mandate that depends on a leave ban for its delivery is a mandate that cannot in fact be delivered. A fairer way to proceed with both staff and member states is to clearly inform the latter of the services it is impossible to deliver under the current circumstances. This has been done in New York, where the General Assembly was informed of restrictions on services. We trust that sufficient measures will be taken in Geneva to allow all staff to use their right to leave in a reasonable manner and will be taking this up with the Director-General. Please let us know if you have been subject to such restrictions.


Comme vous le savez, la crise de liquidité perdure, tout comme ses conséquences sur le personnel. On nous a signalé que certains responsables ont imposé des restrictions générales sur les congés en réponse à une pénurie de personnel.

Dans les cas les plus extrêmes, aucun congé ne sera accordé jusqu’à nouvel ordre, potentiellement pour des périodes de plusieurs mois et dans un cas jusqu’en août.

Nous trouvons cela inacceptable.

Même si le Règlement du personnel prévoit que les modalités de congé sont subordonnées aux « nécessités du service », cela devrait raisonnablement s’appliquer à la limitation des congés lors d’un pic temporaire du charge de travail et non à leur suspension indéfinie en raison d’un manque chronique de personnel.

Le personnel est non seulement autorisé à prendre des congés sur une base régulière, mais il est en fait tenu de le faire. C’est la raison pour laquelle on limite le nombre de jours de congé pouvant être reportés chaque année. En outre, une interdiction des congés planifiés entraînera probablement une augmentation des congés de maladie non planifiés, réduisant ainsi la prévisibilité et augmentant ainsi encore le stress et l’impact sur le personnel et les services. Il ne s’agit donc pas seulement d’une violation de vos droits mais d’une pratique de gestion inefficace.

Un mandat dont l’exécution dépend d’une interdiction des congés est en réalité un mandat qui ne peut pas être exécuté. Une manière plus équitable de procéder, tant envers le personnel qu’avec les États membres, consiste à informer clairement ces derniers des services qu’il est impossible de fournir dans les circonstances actuelles. Cela a été fait à New York, où l’Assemblée générale a été informée de restrictions sur les services.

Nous sommes convaincus que des mesures adéquates seront prises à Genève pour permettre à tout le personnel d’exercer son droit au congé de manière raisonnable et nous en discuterons avec la Directrice générale. Faites-nous savoir si l’on vous a imposé de telles restrictions.

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