As you will have seen, the administrative issuance on parental leave is now out. This is good news for anyone who became a parent on or after 1 January 2023, as they will now be able to use their entitlement to 16/26 weeks of leave.
Unfortunately, the news is less good for those who became parents just before.
Provisional staff rule 6.3 (ST/SGB/2023/1), which is currently in force, begins as follows:
(a) Under conditions established by the Secretary-General, staff members shall be granted:
(i) Sixteen weeks of parental leave with full pay in the case of the birth or adoption of a child;
(ii) An additional period of 10 weeks of prenatal and postnatal leave with full pay for the parent who gives birth, bringing the total duration of their parental leave to 26 weeks;
(b) Staff members may avail of the 16 weeks of parental leave mentioned in paragraph (a) (i) above any time within a year following the date of their child’s birth or adoption, provided that it is completed during that year.
It is only the administrative issuance which limits the scope of the above-mentioned rule to parents with children born or adopted from 1 January 2023.
Many parents have been asking whether they have any recourse for not being able to use the entitlements they were promised. They do have the option to take their case to the UN Dispute Tribunal.
Anyone considering this option should bear in mind both that there is no guarantee of success and that the case will be based on their individual circumstances, which means that any remedy won by other parents would not apply to those who did not take legal action. Only a change in policy could do that.
If you want to bring a case to the tribunal, you will first need an administrative decision to challenge. To obtain this, you need to make a request for parental leave. Once you receive a rejection, you will have 60 days to file a management evaluation request (MER).
We recommend that you inform the Staff Union of your decision to take action, briefly describing your circumstances: whether or not you are the birth mother, when exactly you became a parent and whether you used all or any of your leave under the previous entitlement. We are coordinating globally with other staff unions to seek and share legal advice, and will be able to provide guidance for your management evaluation request.
Comme vous l’aurez constaté, le texte administratif sur le congé parental est sortie récemment. C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui sont devenus parents à partir du 1er janvier 2023, car ils pourront désormais utiliser leur droit à 16 ou 26 semaines de congé.
Malheureusement, les nouvelles sont moins bonnes pour ceux qui sont devenus parents juste avant.
La règle provisoire du personnel 6.3 (ST/SGB/2023/1), actuellement en vigueur, commence comme suit :
a) Sous réserve des conditions fixées par le Secrétaire général, les fonctionnaires bénéficient de ce qui suit :
i) Un congé parental à plein traitement d’une durée de 16 semaines à l’occasion de la naissance ou de l’adoption d’un enfant ;
ii) Une période supplémentaire de 10 semaines de congé prénatal et postnatal à plein traitement pour le parent qui a donné naissance à l’enfant, la durée totale du congé parental étant alors portée à 26 semaines.
b) Les fonctionnaires peuvent prendre les 16 semaines de congé parental mentionnées au paragraphe a) i) ci-dessus à tout moment au cours de l’année qui suit la naissance ou l’adoption de l’enfant, à condition de le prendre dans sa totalité au cours de l’année considérée.
Ce n’est que ce texte administratif qui limite le champ d’application de la règle susmentionnée aux parents d’enfants nés ou adoptés à partir du 1er janvier 2023.
De nombreux parents ont demandé s’ils avaient un recours contre le fait qu’ils ne bénéficient pas des droits qui leur avaient été promis. Ils ont la possibilité de saisir le Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies.
Les fonctionnaires qui envisagent cette option doivent garder à l’esprit qu’il n’y a aucune garantie de succès et que l’affaire sera basée sur leur situation individuelle, ce qui signifie que toute réparation obtenue par d’autres parents ne s’appliquera pas à ceux qui n’ont pas intenté d’action en justice. Seul un changement de politique pourrait y remédier.
Si vous souhaitez saisir le tribunal, vous devez disposer d’une décision administrative contestable. Pour l’obtenir, vous devez introduire une demande de congé parental. Une fois que vous aurez reçu un refus, vous disposerez de 60 jours pour introduire une demande de contrôle hiérarchique.
Nous vous conseillons d’informer le Syndicat de votre décision de saisir la justice en décrivant brièvement votre situation, c’est-à-dire : si vous êtes ou non la mère biologique, quand exactement vous êtes devenu parent et si vous avez utilisé tout ou partie de votre congé au titre du droit antérieur. Nous coordonnons globalement avec d’autres syndicats la recherche et le partage de conseils juridiques, et nous serons en mesure de fournir des conseils pour l’établissement de votre demande de contrôle hiérarchique.