Letter to the Secretary-General following his change of position on parental leave | Lettre au Secrétaire général à propos de son revirement sur le congé parental
January 20, 2023

As you may be aware, the General Assembly last month approved new, gender-neutral rules on parental leave that provide 16 weeks for both parents in addition to 10 weeks for the birth mother. The leave must be taken within 12 months of becoming a parent. 

This is a significant improvement on the old rules. It allows the equal sharing of childcare duties, enables the WHO-recommended 6 months of exclusive breastfeeding and provides equal treatment for same-sex partnerships, adoption and surrogacy.

In advance of the resolution, UN management agreed with staff unions that all parents eligible for parental leave on 1 January, including those of children born in 2022, would benefit, in line with usual human resources practice.

However, the Secretary-General has now gone back on his word and we have been informed that he only wants to apply the policy to children born in 2023, thus immediately cutting off most currently eligible parents and children.

We have written to the Secretary-General asking him not to penalize UN parents of children born in 2022 and to keep to his original commitments and ensure that all eligible parents benefit from the new gender-neutral parental leave.

We will be following up on the issue at the forthcoming meeting of the Staff Management Committee, next week.

We also believe that the Secretary-General’s latest move contravenes the proposal of the International Civil Service Commission on parental leave and are thus also checking with the Office of Staff Legal Assistance on the possibility for staff to litigate.

We understand that many of you are facing significant uncertainty because of the Secretary-General’s position. We hope to resolve this quickly and will keep you updated.


Vous savez peut-être que l’Assemblée générale a adopté le mois dernier de nouvelles règles non sexistes concernant le congé parental. Ces nouvelles dispositions prévoient 16 semaines de congés pour les deux parents en plus des 10 semaines accordées à la mère biologique. Ces congés doivent être pris dans les 12 mois qui suivent la naissance d’un enfant.

Il s’agit d’une nette amélioration par rapport aux anciennes règles. Non seulement le nouveau dispositif permet aux couples de s’occuper de leurs enfants en partageant les tâches à égalité, mais il permet également aux mères de nourrir leur enfant exclusivement au lait maternel pendant six mois, comme le recommande l’OMS, et accorde les mêmes droits aux couples de personnes du même sexe, ou qui ont recours à l’adoption ou à la maternité de substitution.

Avant que la résolution de l’Assemblée générale entre en vigueur, l’Administration de l’ONU avait convenu avec les syndicats que tous les parents ayant droit à un congé parental au 1er janvier, y compris ceux dont les enfants sont nés en 2022, bénéficieraient de la réforme, conformément à la pratique habituelle en matière de ressources humaines.

Le Secrétaire général vient cependant de revenir sur sa parole, et nous avons été informés qu’il ne comptait appliquer la nouvelle politique qu’aux enfants nés en 2023, ce qui en exclut automatiquement la plupart des parents et enfants qui pouvaient jusqu’à aujourd’hui y prétendre.

Nous avons écrit au Secrétaire général pour lui demander de ne pas pénaliser les parents des enfants nés en 2022, de respecter ses engagements initiaux et de veiller à ce que tous les parents répondant aux conditions requises bénéficient du nouveau congé parental sans distinction de sexe.

Nous allons défendre notre position à la prochaine réunion du Comité Administration-personnel, qui a lieu la semaine prochaine.

Nous estimons en outre que la récente décision du Secrétaire général va à l’encontre de la proposition de la Commission de la fonction publique internationale sur le congé parental. Nous sommes donc en train d’étudier avec le Bureau d’aide juridique au personnel la possibilité d’une action en justice des fonctionnaires touchés. Le changement d’avis du Secrétaire général a mis nombre d’entre vous dans l’embarras. C’est pourquoi nous espérons résoudre ce problème rapidement. Nous vous tiendrons constamment informés sur ce sujet.