As you may be aware, a new staff selection policy has been issued (ST/AI/2010/3/REV.3).
It includes a measure that requires prior geographic mobility within the UN Secretariat to reach senior positions. This measure will enter into effect for all current staff in 2029, with the exception of language staff for which entry into effect is 2031. This was not agreed at SMC.
While we understand the importance of mobility and the need to recognise efforts made, we also do not believe that this measure is realistic for the following reasons:
- It excludes geographic mobility undertaken in other UN agencies (for example UNDP, UNRWA, UNHCR, ILO), despite staff having been told since 2014 that such mobility would count towards career progression and having planned their careers accordingly. Closing off interagency mobility undermines the Secretary-General’s push for multiskilling, flexibility and system-wide partnerships.
- It excludes the accumulation of assignments of less than one year in other duty stations, despite staff having been told since 2014 that such assignments would count.
- It fails to recognise that opportunities for geographic mobility have been restricted with the semi-permanent liquidity crisis, a symptom of the Secretary-General’s shift to annual budgets.
We are disappointed that the Secretary-General has taken unilateral action on this matter on eligibility requirements outside what was agreed at SMC. Further, staff need to plan their careers both around the organisation’s mandates and their own private and family needs. Management cannot change the rules halfway through the game. A constant chopping and changing of requirements is a sign of poor planning, and serves to frustrate staff and confuse HR colleagues. We hope we will have your support to take this matter up through the Staff-Management Committee.
Comme vous le savez peut-être, une nouvelle politique de sélection du personnel a été publiée (ST/AI/2010/3/REV.3).
Elle contient une disposition exigeant une mutation géographique au sein du Secrétariat de l’ONU pour pouvoir accéder à des postes de rang supérieur. Cette exigence entrera en vigueur en 2029 pour tout le personnel existant, sauf dans le cas du personnel linguistique, pour lequel l’entrée en vigueur sera en 2031. Cette mesure n’a pas été convenu au Comité Administration-personnel (Staff-Management Committee – SMC).
Même si nous comprenons l’importance de la mobilité et la nécessité de reconnaître les efforts réalisés par chacun, nous ne croyons pas que cette mesure soit réaliste pour les raisons suivantes :
- Il exclut la mobilité géographique exercée dans d’autres agences des Nations Unies (par exemple le PNUD, l’UNRWA, le HCR ou l’OIT), malgré les informations données au personnel depuis 2014 dans le sens qu’une telle mobilité compterait pour l’avancement dans le parcours professionnel et le fait que les fonctionnaires ont planifié leur carrière en conséquence. Écarter la mobilité interinstitutionnelle sape les efforts du Secrétaire Général en faveur de la polyvalence, de la flexibilité et des partenariats entre les différentes entités du système onusien.
- Il exclut l’accumulation d’affectations de moins d’un an dans d’autres lieux d’affectation, bien que le personnel ait été informé depuis 2014 que de telles affectations seraient prises en compte.
- Il ne reconnaît pas que les opportunités de mobilité géographique ont été limitées par la crise de liquidité semi-permanente, symptôme de la transition à des budgets annuels par le Secrétaire Général.
Nous regrettons que le Secrétaire Général ait pris des mesures unilatérales sur cette question concernant les conditions d’éligibilité, lesquelles ne tiennent pas compte de ce qui a été convenu au SMC. En outre, leurs fonctionnaires doivent planifier leur carrière à la fois en fonction des mandats de l’organisation et de leurs propres besoins individuels et familiaux. L’administration ne peut pas changer les règles du jeu à mi-parcours. La modification constante des exigences sont le signe d’une mauvaise planification et servent à frustrer le personnel et à semer la confusion chez les collègues travaillant aux ressources humaines. Nous espérons que nous aurons votre soutien pour aborder cette question au sein du SMC.
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