Our position on the partial closure of the Palais | Notre position sur la fermeture partielle du Palais
March 25, 2024

You will have seen the confirmation from the Director-General that a large part of the Palais is to be closed for an extended period starting on 22 April.  These closures affect hundreds of staff.

This will come as a shock to many, even more so given it arrives just as the US Congress approved its budget from last year.

This closure creates a situation where you are being asked to perform your work without the appropriate conditions to do so.

Moreover, the proposed sticking-plaster solution, to squeeze more staff into the H building is not the correct approach.

First, our colleagues in the H building have communicated that, with its wide open spaces, uneven WIFI and poor phone reception, the building has proven poorly suited for many types of work in the post-Covid era where Teams and other modern communication tools are used to coordinate with colleagues across the globe. This explains in part the building’s unpopularity.

Even at current occupancy levels, many staff use the maximum 3 days allowable to work from home to mitigate the difficulties concentrating in an open space and discomfort due to temperature fluctuations as a result of energy saving measures. When the other buildings close, staff currently working in H building will have to make space for the newcomers, meaning that everyone will suffer from overcrowding.

Second, the policy on flexible working arrangements (SGB/2019/3) is clear. Section 1.3 says:

“In line with the policy on the organizational resilience management system and in order to facilitate business continuity during crises, staff members may be requested to work from an alternative work site. Such situations are exceptional and shall not be considered as flexible working arrangements. During such exceptional situations, the Organization shall, to the extent possible, provide affected staff members with the equipment and resources required to discharge their official functions.”

As in the past, alternate working arrangements can include working from home, if possible and if desirable for you.

Thus, the Director-General’s statement on Friday that staff will need to justify to their managers “personal compelling circumstances” to work in a more appropriate environment for their job than the sardine can that the H building will become shows a lack of flexibility despite the deterioration of working conditions. Requiring staff to negotiate with their managers individually is not a realistic solution.

Further, whether you end up working more from home or trying to work in the H building, it is clear that you cannot perform as before. And this on top of a higher rate of vacant posts than usual. New York has been clear in its messaging to member states on this fact, but the same messaging has not been clear in Geneva.

Therefore, we will be proposing legal resources to support staff who as a result of this exceptional situation cannot work from the office for the proposed two days a week or whose performance suffers as a result.

At the same time, and in view of the budget deal in Washington, we also call on the Director-General to reverse her decision and re-open the buildings of the Palais.


Vous aurez vu la communication de la Directrice générale, confirmant qu’une grande partie du Palais sera fermée pour une période prolongée à partir du 22 avril. Ces fermetures touchent des centaines de salariés.

Cela sera un choc pour beaucoup, d’autant plus que cela arrive juste au moment où le Congrès américain a approuvé son budget de l’année dernière.

Cette fermeture crée une situation où l’on vous demande d’effectuer votre travail sans les conditions appropriées pour le faire.

De plus, la solution proposée consiste à entasser davantage de personnel dans le bâtiment H, ce qui n’est pas la bonne approche.

Premièrement, nos collègues du bâtiment H nous ont fait savoir qu’avec ses grands espaces, son WIFI inégal et sa mauvaise réception téléphonique, le bâtiment s’est avéré mal adapté à de nombreux types de travail dans l’ère post-Covid où on utilise Teams et d’autres outils de communication modernes pour coordonner nos activités avec des collègues du monde entier. Cela explique en partie l’impopularité du bâtiment.

Même avec les niveaux d’occupation actuels, de nombreux membres du personnel utilisent les trois jours maximum autorisés pour travailler à domicile afin d’atténuer les difficultés de concentration dans un espace ouvert et l’inconfort dû aux fluctuations de température résultant des mesures d’économie d’énergie. Lorsque les autres bâtiments fermeront, le personnel travaillant actuellement dans le bâtiment H devra faire de la place pour les nouveaux arrivants, ce qui signifie que tout le monde souffrira de la surpopulation.

Deuxièmement, la politique sur l’aménagement des modalités de travail (SGB/2019/3) est claire. La section 1.3 dit :

« En application de la politique relative au système de gestion de la résilience de l’Organisation et pour faciliter la continuité des opérations en cas de crise, les fonctionnaires peuvent être appelés à travailler ailleurs qu’à leur lieu de travail habituel. Ces situations sont exceptionnelles et ne doivent pas être considérées comme des modalités de travail aménagées. En pareil cas, l’Organisation fournit aux fonctionnaires concernés, dans la mesure du possible, le matériel et les ressources nécessaires à l’exercice de leurs fonctions officielles. »

Comme nous avons fait par le passé, des modalités de travail alternatives peuvent inclure le travail à domicile, si cela est possible et si cela vous convient.

Ainsi, la déclaration faite le vendredi passé par la Directrice générale, selon laquelle le personnel devra montrer à ses que « leur situation personnelle l’exige » de travailler dans un environnement plus approprié à son travail que la boîte de sardines que deviendra le bâtiment H, fait preuve d’un manque de flexibilité alors même que les conditions de travail détériorent. Exiger du personnel qu’il négocie individuellement avec son supérieur hiérarchique n’est pas une solution réaliste.

De plus, que vous finissiez par travailler davantage à domicile ou que vous essayiez de travailler dans le bâtiment H, il est clair que vous ne pourrez pas être aussi efficaces qu’avant. Et cela s’ajoute à un taux de postes vacants plus élevé que d’habitude. A New York, le message donné aux États membres à été clair sur ce point, ce qui n’est pas le cas pour Genève.

Nous proposerons donc des ressources juridiques pour soutenir les personnels qui, en raison de cette situation exceptionnelle, ne peuvent pas travailler au bureau pendant les deux jours par semaine proposés ou dont les performances en souffrent.

Dans le même temps, et compte tenu de l’accord budgétaire conclu à Washington, nous appelons également la Directrice générale à revenir sur sa décision et à rouvrir les bâtiments du Palais.

*Photo by Chris Barbalis on Unsplash