Outcome of our debate on racism and the way forward | Résultats de la discussion sur le racisme et prochaines étapes
June 28, 2021

The Staff Coordinating Council held an informal discussion entitled “Let’s Talk About Race” on 16 June. A number of staff from various UN entities in Geneva attended. The discussion provided an opportunity for staff to share their experiences and views on racism in the workplace and to provide suggestions on how to address this issue at UNOG.

Some of the viewpoints and suggestions from staff attending are as follows:

  • There was wide agreement that there is a need to do much more to address racism in the workplace which exists and is much more prevalent than previously thought.  
  • There was also wide agreement that there is a lack of understanding of the issue, in particular by senior management, including on multiple and intersecting forms of discrimination based on race, colour, national origin, ethnic origin, gender or other factors.
  • While some staff mentioned cases of unconscious bias others mentioned examples of blatant racism. In this regard, there was a strong view about the need to have a zero tolerance policy for this type of behaviour and strong accountability measures, with a focus on the protection of victims.
  • Actions to improve awareness on racism in the workplace should be done regularly through various ways and fora, including informal discussions, section level meetings with trained facilitators (virtually and in person), campaigns, etc. 
  • Training on racism in the workplace should be mandatory for all staff, and specific trainings for senior managers on the accountability framework and protection of victims should be delivered, where possible.
  • There needs to be more data and data analysis to inform policies on addressing racism in the workplace. The views of the staff members should also be sought on matters that affect them in this regard, including through inclusive membership in relevant working groups and task forces.  
  • The UN Geneva Working Group on Racism in the Workplace, once established, needs to be diverse and inclusive. Management should look into the possibility of bringing on board a Diversity adviser with the requisite expertise to inform and drive the process.

Another discussion will be organized for the Fall. Meanwhile, we will be in contact with management in order to establish the UN Geneva Working Group on Racism in the Workplace.

If you are faced with incidents of racism, do not hesitate to avail yourself of the complaint mechanism set up in ST/SGB/2019/8 or to contact us.


Le 16 juin, le Conseil de coordination du personnel a organisé une discussion informelle intitulée « Parlons du racisme ». Un certain nombre de fonctionnaires de diverses entités de l’ONU à Genève y ont participé. La discussion a été l’occasion pour les fonctionnaires de faire part de leur expérience et de donner leur avis sur le racisme sur le lieu de travail et de faire des propositions sur la manière d’aborder cette question à l’ONUG.

Voici quelques éléments et propositions à retenir de cette réunion :

  • La majorité des participants pense qu’il est nécessaire d’en faire beaucoup plus pour lutter contre le racisme sur le lieu de travail. Ce phénomène est bien réel et il est beaucoup plus répandu qu’on ne le pensait auparavant.
  • Les participants s’accordent également à dire qu’il existe un manque de compréhension de la question, en particulier de la part des cadres supérieurs, notamment en ce qui concerne les formes multiples et croisées de discrimination fondées sur la race, la couleur, l’origine nationale, l’origine ethnique, le genre ou d’autres facteurs.
  • Certains fonctionnaires ont fait état de préjugés inconscients, mais d’autres ont donné des exemples de racisme flagrant. À cet égard, les participants ont insisté sur la nécessité d’adopter une politique de “tolérance zéro” pour ce type de comportements et de mettre en place des mesures strictes de responsabilisation, tout en mettant l’accent sur la protection des victimes.
  • Il est nécessaire de mener régulièrement des actions de sensibilisation au problème du racisme sur le lieu de travail. Ces actions peuvent prendre plusieurs formes. Il peut s’agir, par exemple, de discussions informelles, de réunions au niveau des sections (virtuelles ou en présentiel) animées par des personnes qualifiées.
  • La formation sur le racisme sur le lieu de travail devrait être obligatoire pour tout le personnel. Les cadres supérieurs devraient suivre, dans la mesure du possible, des formations spécifiques sur le dispositif d’application du principe de responsabilité et sur la protection des victimes.
  • Il est nécessaire de disposer de davantage de données et d’études sur le sujet pour étayer les politiques de lutte contre le racisme sur le lieu de travail. À cet égard, il convient de demander aux fonctionnaires leur avis sur les questions qui les concernent, notamment en les incluant dans les groupes de travail et les équipes spéciales pertinents.
  • Le Groupe de travail sur le racisme sur le lieu de travail que l’ONU Genève a prévu de mettre sur pied doit être diversifié et inclusif. Il convient d’étudier les possibilités d’engager à un conseiller en matière de diversité possédant les compétences requises pour orienter et piloter le processus.

Un autre débat sera organisé à l’automne. Entre-temps, nous resterons en contact avec la Direction de l’ONU Genève pour la mise en place du Groupe de travail sur le racisme sur le lieu de travail.

Si vous êtes confrontés à des manifestations de racisme, n’hésitez pas à vous prévaloir du mécanisme permettant de porter plainte mis en place par la ST/SGB/2019/8 ou à nous contacter.