Outcomes of the Staff-Management Committee meeting | Résultats de la réunion du Comité Administration-personnel
August 16, 2023

You will already have read our message about the Secretary-General’s decision to introduce time limits on roster membership and apply this retroactively.

This was announced in a letter from his Chef de Cabinet, giving approval of the report of this year’s Staff-Management Committee (SMC) meeting, available here, and his decisions on the disagreements between the management and staff sides.

Now that the report is approved, the implementation of several important decisions affecting staff will begin. A management paper on future changes to the staff selection system contained some positive ideas in line with long-standing proposals from the staff side, including the removal of some biographical data from the hiring team view and greater use of standard assessments. Unfortunately, a staff side proposal to reduce hiring managers’ authority to determine the composition of the selection panel was rejected.

The SMC agreed on a sensible policy on liens. The staff side successfully pushed back against a proposal that would have effectively ended secondments to other UN common system organizations, but agreed to end all exceptions to the two-year time limit and the granting of liens for job openings. This represents a good balance between the interests of staff members who want to benefit from opportunities for new experience and their colleagues in the teams where liens can block regular recruitment processes. Implementation of this policy has been accelerated to help place downsized colleagues from MINUSMA.

On rosters, the SMC agreed to proposals that future rosters will be built only from generic rostering exercises, coordinated by a dedicated recruiter and using standardized assessments and that a first-level review of rostered candidates will be introduced for all candidates. In addition to the clean-up exercise already agreed to by staff, we believe that these proposals would have resulted in reliable usable rosters, and that the Secretary-General’s decision regarding expiry was unnecessary and counterproductive.

It was agreed that initial fixed-term appointments will be for two years whenever possible. It was also agreed that the first year will be considered probationary. This approach is intended to reduce the number of staff on temporary appointments.  Staff did not agree with the management proposal that such probationary appointments could be ended after a “streamlined” performance review with no possibility of rebuttal, but the Secretary-General decided in favour of management. Staff in this position will only be able to write a letter to the head of entity.

It was agreed to allow retirees to maintain access to their email for three months post-separation, as a brutal cut-off can often hinder them from making important arrangements regarding pensions.

Management had proposed to make the Global General Service Test (GGST) optional, which would have put an end to a good example of standardized practice across the Secretariat. After discussion, and given that recruitments at all levels are now covered by the central review bodies, it was agreed to abolish the GGST.

At a subsequent ad hoc SMC, the working group on General Service career prospects presented its report. The working group reached agreement on a proposal to end the G to P barrier and it was agreed to put it to the General Assembly this year. It is hoped that this time the chances of success are greater because the proposal was specifically designed to address the Member States’ concerns about the impact on geographic diversity.

Staff raised concerns about the increasing use of UN Volunteers (UNVs) to perform staff functions, especially at headquarters duty stations. Management did not agree to discuss the issue fully at SMC on the basis that UNVs are not staff, but promised to organize a discussion in another forum.

Other subjects discussed included data privacy, granting of continuing appointments to G1-G4 staff, translators’ working conditions, mental health and well-being and anti-racism.


Vous avez déjà lu notre communication sur la décision du Secrétaire général d’imposer une période de validité d’inscription sur les listes de réserve (« rosters ») et de l’appliquer rétroactivement.

Ceci a été annoncé à travers une lettre de son chef de cabinet, dans laquelle le Secrétaire général approuve le rapport de la réunion du Comité Administration-personnel de cette année, disponible en cliquant sur ce lien, et ses décisions concernant les désaccords entre l’administration et le personnel.

Le rapport étant à présent approuvé, la mise en œuvre de plusieurs décisions importantes concernant le personnel va commencer. Une proposition de l’administration sur des modifications futures du système de sélection du personnel contenait des bonnes idées, en accord avec des propositions faites par le personnel depuis longue date, y compris la suppression de certaines données biographiques de la vue des équipes de recrutement et une plus grande utilisation des évaluations standardisées. Malheureusement, une proposition du personnel visant à réduire le pouvoir des responsables du recrutement de déterminer la composition du jury de sélection des candidats a été rejetée.

Le Comité a adopté une politique raisonnable en matière de droits sur les postes. Le personnel a réussi à s’opposer à une proposition qui aurait effectivement mis fin aux détachements auprès d’autres organisations du système commun des Nations Unies, mais a accepté de mettre fin à toutes les exceptions visées à permettre d’avoir plus de deux ans avec le droit sur un poste, ainsi que mettre fin à l’octroi du droit sur un poste dans les cas de recrutement pour un autre poste. Cela représente un bon équilibre entre les intérêts des membres du personnel qui souhaitent bénéficier d’opportunités d’acquérir une nouvelle expérience et ceux de leurs collègues dans les équipes où le droit sur un poste peut bloquer les processus de recrutement réguliers. La mise en œuvre de cette politique a été accélérée pour aider à placer les collègues de la MINUSMA dont les effectifs seront réduits.

En ce qui concerne les listes de réserve, le Comité a accepté les propositions selon lesquelles les futures listes ne seront constituées qu’à partir d’exercices d’inscription génériques, coordonnés par un recruteur spécialisé et utilisant des évaluations standardisées, et qu’un premier examen des candidats inscrits sur les listes de réserve sera introduit pour tous les candidats lors d’exercices de recrutement. En plus de l’exercice de nettoyage déjà accepté par le personnel, nous pensons que ces propositions auraient permis d’obtenir des listes fiables et utilisables, et que la décision du Secrétaire général concernant l’expiration était inutile et contre-productive.

Il a été convenu que l’octroi initiale des contrats à durée déterminée serait, dans la mesure du possible, d’une durée de deux ans. Il a également été convenu que la première année serait considérée comme une année de période d’essai. Cette approche vise à réduire le nombre de fonctionnaires engagés à titre temporaire. Le personnel n’était pas d’accord avec la proposition de l’administration selon laquelle ces engagements probatoires pourraient prendre fin après un examen « simplifié » de la performance sans possibilité d’entamer une procédure de contestation, mais le Secrétaire général a tranché en faveur de l’administration. Le personnel dans cette situation ne pourra qu’écrire une lettre au chef de l’entité.

Il a été convenu de permettre aux retraités de conserver l’accès à leur courrier électronique pendant trois mois après la séparation, car une coupure brutale peut souvent les empêcher de prendre des dispositions importantes concernant les pensions.

L’administration avait proposé de rendre facultatif le Test d’aptitude standardisé pour les services généraux (« GGST »), ce qui aurait mis fin à un bon exemple de pratique standardisée dans l’ensemble du Secrétariat. Après discussion, et compte tenu du fait que les recrutements à tous les niveaux sont désormais couverts par les organes centraux de contrôle, il a été convenu d’abolir le GGST.

Lors d’une réunion ad hoc ultérieur du Comité, le Groupe de travail sur les perspectives de carrière des agents des services généraux a présenté son rapport. Le Groupe de travail est parvenu à un accord sur une proposition visant à mettre fin à la barrière entre G et P et il a été convenu de la soumettre à l’Assemblée générale cette année. On espère que cette fois-ci, les chances de succès seront plus grandes car la proposition a été spécifiquement conçue pour répondre aux préoccupations des États membres concernant l’impact sur la diversité géographique.

Le personnel s’est inquiété du recours croissant à des volontaires des Nations Unies (« UNV ») pour exercer des fonctions inhérentes aux fonctionnariats, en particulier dans les lieux d’affectation du siège. L’administration n’a pas consenti à une discussion complète de la question au sein du Comité au motif que les UNV ne font pas partie du personnel, mais a promis d’organiser une discussion dans un autre contexte.

Parmi les autres sujets abordés, citons la confidentialité des données, l’octroi d’engagements continus pour le personnel des catégories G1 à G4, les conditions de travail des traducteurs, la santé mentale et le bien-être, ainsi que la lutte contre le racisme.