Relocations of OHCHR staff | Délocalisations du personnel du HCDH
June 18, 2025

As you may be aware, High Commissioner for Human Rights, Volker Turk, unlike some other heads of entity, has enthusiastically embraced UN 80 and has proposed 120 staff relocations.

We have serious doubts about the underlying rationale of these changes, which are being justified under the vacuous headline of “bringing OHCHR closer to the beneficiaries/civil society”, and have written to Mr. Turk in this letter.

In summary:

  • There is no explanation of why some staff in a thematic team are being asked to move versus others. 
  • There is no rationale for the destinations. For example, a Europe office is being established in Vienna, even though there is already a Europe office in Brussels. A Central Asia office is being established in Vienna even though there is already a Central Asia office in Bishkek. 
  • The cost of the project, valued at $16 million at a time when OHCHR faces a $60 million deficit, is hard to justify and the hoped for savings are overly optimistic.
  • Organisations such as UNICEF and UNHCR are downsizing their regional offices, because they see them as a luxury. OHCHR’s decision to enlarge its regional offices at this time will only store problems for later.

We have asked Volker Turk for answers to our questions and to practise what he preaches in terms of treating his staff with humanity.

More generally we have serious reservations about the UN 80 process, including the chaotic and incoherent way it is being managed and led by Guy Ryder, the serious lack of consultation, and the long-term damage this will have to the UN’s impact and beneficiaries.

We are aware that all senior managers are under pressure to relocate posts away from Geneva and trust that they will also treat staff with humanity and do so only where there is clear justification.


Comme vous le savez peut-être, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Turk, contrairement à d’autres chefs d’entité, a adhéré avec enthousiasme à l’initiative UN80 et a proposé la délocalisation de 120 membres du personnel.

Nous avons de sérieux doutes quant à la logique de ces changements, qui sont justifiés sous le titre vague de « rapprocher le HCDH des bénéficiaires/de la société civile », et nous avons écrit à M. Turk dans une lettre que vous pouvez lire ici.

En résumé :

  • Aucune explication n’est donnée quant à aux raisons pour lesquelles certains membres d’une équipe thématique sont invités à déménager par rapport à d’autres.
  • Il n’y a pas de justification pour les destinations. Par exemple, un bureau pour l’Europe est établi à Vienne, alors qu’il existe déjà un bureau pour l’Europe à Bruxelles. Un bureau pour l’Asie centrale est établi à Vienne alors qu’il existe déjà un bureau pour l’Asie centrale à Bichkek.
  • Le coût du projet, évalué à 16 millions de dollars alors que le HCDH est confronté à un déficit de 60 millions de dollars, est difficile à justifier et les économies espérées sont trop optimistes.
  • Des organisations telles que l’UNICEF et le HCR réduisent la taille de leurs bureaux régionaux, qu’elles considèrent comme un luxe. La décision du HCDH d’agrandir ses bureaux régionaux en ce moment ne fera qu’accumuler les problèmes pour plus tard.

Nous avons demandé à Volker Turk de répondre à nos questions et de mettre en pratique ce qu’il prêche en ce qui concerne le traitement humain de son personnel.

Plus généralement, nous émettons de sérieuses réserves sur le processus UN80, notamment sur la manière chaotique et incohérente dont il est géré et dirigé par Guy Ryder, sur le manque flagrant de consultation et sur les dommages à long terme que cela entraînera pour l’impact et les bénéficiaires de l’ONU.

Nous sommes conscients que tous les hauts responsables subissent des pressions pour transférer des postes hors de Genève et nous espérons également qu’ils traiteront le personnel avec humanité et qu’ils ne le feront que lorsqu’il y a une justification claire.