The report of the Joint Inspection Unit (JIU) on mental health and well-being policies and practices in United Nations system organizations is out now.
It highlights a decline in the mental health of UN staff, which began before the pandemic. The toll taken is shown in the sick leave and disability benefit figures – while the amount of certified sick leave taken has gone down, the proportion attributable to mental health conditions has increased.
The report contains a number of recommendations relating both to mechanisms specifically designed to offer psychosocial support and calling for integration of mental health concerns in wider policy design.
It is certainly important that the Organization equip itself with dedicated mechanisms for psychosocial support – for example, the Staff Counsellor’s Office is currently completely under-resourced for the demands placed on it. However, when someone’s mental health issues are linked to their work or the conditions at their workplace, directing them to meditation courses or giving them self-care tips is at best a sticking plaster and at worst a case of blaming the victim.
We believe that a preventive approach is much more effective, as set out in the policy brief on mental health at work produced by the World Health Organization and International Labour Organization, also referred to in the JIU report. Particularly instructive is the list of psychosocial risks to mental health at work, which include work overload and continual subjection to deadlines, fragmented or meaningless work, inflexible work schedules, low participation in decision-making, poor communication, uncertainty and career stagnation. With that in mind, we have some recommendations of our own for the administration and managers:
- Ensure that meaningful consultations are held with staff beforetaking decisions. For this, there are established mechanisms involving elected staff representatives, there is no need to invent focus groups or bring in management consultants.
- Communicate those decisions transparently and clearly once they are made and make the information easy to find.
- Change workplace cultures to end micromanagement.
- Reduce unnecessary administrative burdens.
- Uphold the policy on flexible working arrangements.
Le rapport du Corps commun d’inspection sur les politiques et pratiques en matière de santé mentale et de bien-être dans les organisations du système des Nations Unies vient de paraître (en anglais seulement pour l’instant).
Il met en évidence un déclin de la santé mentale du personnel des Nations Unies, qui a commencé avant la pandémie. Les chiffres relatifs aux congés de maladie et aux prestations d’invalidité en témoignent : si le nombre de congés de maladie certifiés a diminué, la proportion de congés attribuables à des problèmes de santé mentale a augmenté.
Le rapport contient un certain nombre de recommandations concernant à la fois les mécanismes spécifiquement conçus pour offrir un soutien psychosocial et l’intégration des questions de santé mentale dans l’élaboration de politiques plus générales.
Il est certes important que l’Organisation se dote de mécanismes dédiés au soutien psychosocial – par exemple, le Bureau du Conseiller du personnel est actuellement totalement dépourvu de ressources par rapport aux demandes qui lui sont adressées. Cependant, lorsque les problèmes de santé mentale d’une personne sont liés à son travail ou aux conditions qui y règnent, l’orienter vers des cours de méditation ou lui prodiguer des conseils pour « se ressourcer » est au une solution provisoire et au pire une façon de culpabiliser la victime
Nous pensons qu’une approche préventive est beaucoup plus efficace, comme l’indique la note d’orientation sur la santé mentale au travail produite par l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation internationale du travail, également mentionnée dans le rapport du Corps commun. La liste des risques psychosociaux pour la santé mentale au travail est particulièrement illustratrice : surcharge de travail et des délais à répétition, travail fragmenté ou dénué de sens, horaires de travail rigides, faible participation à la prise de décision, mauvaise communication, incertitude et stagnation de la progression professionnelle. Dans cette optique, nous formulons quelques recommandations à l’intention de l’administration et des responsables.
- Veiller à ce que des consultations véritables soient organisées avec le personnel avant de prendre des décisions. Pour cela, il existe des mécanismes établis avec la participation des représentants élus du personnel, il n’est pas nécessaire d’inventer des groupes de discussion ou de faire appel à des consultants en gestion.
- Communiquer les décisions prises de manière transparente et claire et faire en sorte que les informations soient faciles à trouver.
- Changer la culture des milieux de travail pour mettre fin à la microgestion.
- Réduire les charges administratives inutiles.
- Respecter la politique d’aménagement des modalités de travail.