A new staff selection policy (ST/AI/2025/2) has just been issued. The main change compared to previous versions is to introduce roster expiration, after four years for men and six years for women. The staff unions have consistently opposed this, lodging a disagreement with the Secretary-General through the Staff Management Committee (SMC). They also conducted a global survey on the importance of rosters for staff and produced a report based on the findings.
Now that staff are at risk of losing their jobs due to UN80 and XB funding cuts, roster membership will be all the more important. It would also be in the interest of the Organisation to be able to easily re-employ experienced people if the funding situation ever improves.
For this reason, at the recent extraordinary SMC session the staff side requested the cancellation of roster expiration as a mitigation measure. The management side refused this and also refused to delay issuance of the policy during the crisis period.
Roster expiration will have retroactive effect, meaning that staff who were placed on a roster when there was no expiration period could be immediately removed when the policy enters into force on 1 October. Note that you will retain roster membership for your current position and, if you leave the organisation for any reason the expiration period begins from the date of separation.
Given the negative impact of being removed from a roster for career development and job security, and that there was no time limit when first placed on the roster, we believe staff in this position could have a legal case for challenging the expiry. It is also highly irregular to have a policy that treats men and women differently without specifying that it is a temporary measure to attain gender parity.
If you would like to take legal action against your removal from a roster, we recommend that you contact the Office of Staff Legal Assistance (OSLA) and the Staff Union.
Une nouvelle politique de sélection du personnel (ST/AI/2025/2) vient d’être publiée. Le principal changement par rapport aux versions précédentes est l’introduction d’une date d’expiration des listes de réserve (roster), fixée à quatre ans pour les hommes et à six ans pour les femmes. Les syndicats du personnel se sont toujours opposés à cette mesure et ont fait part de leur désaccord au Secrétaire général par l’intermédiaire du Comité administration-personnel (SMC). Ils ont également mené une enquête mondiale sur l’importance des listes de réserve pour le personnel et ont rédigé un rapport sur la base des résultats obtenus.
À l’heure où le personnel risque de perdre son emploi en raison de l’initiative UN80 et des réductions du financement extrabudgétaire, l’inclusion dans les listes de réserve sera d’autant plus importante. Il serait également dans l’intérêt de l’Organisation de pouvoir réembaucher facilement des personnes expérimentées si la situation financière venait à s’améliorer.
C’est pourquoi, lors de la récente session extraordinaire du SMC, les représentants du personnel ont demandé l’annulation de l’expiration des listes de réserve à titre de mesure d’atténuation. L’administration a refusé cette demande et a également refusé de reporter la publication de la politique pendant la période de crise.
L’expiration des listes de réserve aura un effet rétroactif, ce qui signifie que les membres du personnel qui ont été inscrits sur une liste alors qu’il n’y avait pas de période d’expiration pourraient être immédiatement retirés lorsque la politique entrera en vigueur le 1er octobre. Veuillez noter que vous conserverez votre inscription sur la liste pour votre poste actuel et que, si vous quittez l’organisation pour quelque raison que ce soit, la période d’expiration commencera à compter de la date de votre départ.
Compte tenu de l’impact négatif du retrait d’une liste sur le développement de carrière et la sécurité de l’emploi, et du fait qu’il n’y avait pas de limite de temps lors de l’inscription initiale sur la liste, nous pensons que les membres du personnel dans cette situation pourraient intenter une action en justice pour contester l’expiration. Il est également très irrégulier d’avoir une politique qui traite différemment les hommes et les femmes sans préciser qu’il s’agit d’une mesure temporaire visant à atteindre la parité entre les sexes.
Si vous souhaitez intenter une action en justice contre votre retrait de la liste, nous vous recommandons de contacter le Bureau d’assistance juridique du personnel (OSLA) et le Syndicat.