Secretary General supports equal pay, acknowledges other issues facing staff. But… | Le Secrétaire général soutient l’égalité salariale et reconnaît les autres problèmes des fonctionnaires, mais…
December 19, 2019

Monday was a key moment for UNOG staff who finally met Secretary-General Antonio Guterres, following pressure from the Staff Coordinating Council.

Throughout the Town Hall meeting he heard about the impact of the illegal pay cut on incomes, family life, and staff morale. We also told him about obstacles to career development for GS and other colleagues, harassment and retaliation against whistleblowers going unpunished, the exploitation of colleagues on temporary and consultancy contracts, management abuse of rules under the new delegation of authority, the negative impact of administrative offshoring and plans for hotdesking.

We’d like to say a big thank you to everyone who was able to come along to the meeting. Your support for the these issues was powerfully delivered, building upon the wonderful backing our campaign for equal pay has received from staff members across UNOG.

The Secretary General’s response to our calls for equal pay was significant. He said:

“Equal pay is obviously a norm that should be respected everywhere. I fully understand that this system of unequal pay is unacceptable and it will have to be solved. I will do everything I can for that to happen. I fully understand how angry you are with this situation that is unfair and I’m interested in solving it.”

These are encouraging words and we will hold him to them. Whilst such a commitment is a notable step forward for our campaign, we remain concerned as he also refused to take immediate action to resolve the situation by adding:

“I don’t have the power to do what you ask me to do.”

A big test will come when the UN Dispute Tribunal delivers their ruling on the issue. We are confident they will find in favour of equal pay and, given the Secretary General’s words, staff will expect him to accept the decision and not lodge any appeal. In the meantime, we will watch every move and keep up the pressure, not just on equal pay, but on the other issues that we raised and which he acknowledged.


Lundi fut un moment clé pour les fonctionnaires de l’ONUG qui ont finalement rencontré le Secrétaire général Antonio Guterres, suite aux pressions exercées par le Conseil de coordination du personnel.

Lors de la Réunion, le Secrétaire général a entendu parler de l’impact de la réduction salariale illégale sur la vie de famille et le moral des fonctionnaires. Il a également entendu parler des obstacles à l’évolution de carrière des agents des services généraux et d’autres collègues, du harcèlement et des représailles contre les lanceurs d’abus en toute impunité, de l’exploitation des collègues qui sont sous contrat temporaire et des consultants, de l’interprétation abusive du règlement dans le cadre de la nouvelle délégation de pouvoir, des effets négatifs de la délocalisation administrative et enfin des plans de mise en place des espaces de travail partagés.

Nous tenons à remercier chaleureusement tous ceux qui ont pu assister à la réunion. Votre soutien à ces questions fut clair, tout comme celui apporté par l’ensemble des fonctionnaires de l’ONUG, à la campagne pour l’égalité salariale.

La réponse du Secrétaire général à nos appels en faveur de l’égalité salariale est importante. Il a affirmé :

« L’égalité salariale est une norme qui doit être respectée partout. Je comprends parfaitement que ce système d’inégalité salariale soit inacceptable et qu’une solution doive être trouvée. Je ferai tout ce que je peux pour que cela se passe. Je comprends votre colère face à cette situation injuste que je voudrais résoudre».

Les paroles du Secrétaire général sont certes encourageantes et nous espérons qu’il respectera l’engagement pris. Il est certain que cet engagement constitue une avancée notable pour notre campagne, toutefois nous restons préoccupés car le Secrétaire général a également refusé de prendre des mesures immédiates pour résoudre la situation en ajoutant :

« Je n’ai pas le pouvoir de faire ce que vous me demandez ».

Le Tribunal du contentieux administratif de l’ONU rendra sa décision sur la question, ce qui constituera un véritable test. Nous sommes convaincus que le Tribunal se prononcera en faveur de l’égalité salariale et, compte tenu des propos du Secrétaire général, le personnel s’attend à ce qu’il accepte la décision et n’interjette aucun appel.

Entre-temps, nous suivrons de près la situation et nous maintiendrons la pression, non seulement pour ce qui est de l’égalité salariale, mais aussi des autres questions que nous avons soulevées.