Summary of meeting with USG for Management Strategy, Policy and Compliance | Résumé de l’entretien avec la Secrétaire générale adjointe chargée du Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité
October 19, 2021

The UNOG Staff Coordinating Council had the pleasure of meeting with the Under-Secretary-General for Management Strategy, Policy and Compliance, Catherine Pollard, on 30 September to discuss a number of issues:

·       Future of work and contractual arrangements: The Staff Council expressed its concerns regarding the proposed “agile” contracts stating that the current contractual arrangements adequately serve the interests of the Organisation. The USG responded that some entities, many of which are heavily dependent on voluntary funds, would like more flexibility for certain types of jobs. She confirmed that the current contractual arrangements would remain in place but that Management is looking into a more flexible and financially sustainable contract arrangement to meet certain needs. Management is looking to come up with a transparent framework for the system which will need to be approved by the ICSC and the General Assembly.

·       Combating Racism in the Workplace: The Staff Council confirmed its commitment to this initiative and requested that Management provide support and direction to ensure that this initiative produces concrete results. We mentioned that UNOG has established a Working Group on combatting racism in the workplace. The USG confirmed that the Task force on racism will shortly issue recommendations in this regard. The USG stated that an accountability framework exists but that staff are not coming forward to lodge complaints about instances of racial discrimination. She highlighted the need for staff to come forward and to use the confidential complaint procedure of OIOS so that instances of discrimination can be investigated.

·       Delegation of authority: The Staff Council also raised the issue of abuses in the context of delegation of authority and the need for overarching oversight to ensure the implementation of coordinated policies and interpretation thereof across entities. We also raised the issue of possible abuse by managers and the lack of oversight of certain entities where a climate of fear persists. The USG emphasized again the need for issues related to abuse of authority and misconduct to be investigated by OIOS, emphasizing that Management can only take action if staff come forward. 

·       Return to office and vaccination: The Staff Council asked whether a policy would be forthcoming on this issue, mentioning that the Staff Council conducted a survey of staff in Geneva to obtain their views on vaccinations in the context of returning to office. The USG confirmed that the issue is being carefully reviewed by the administration together with the Medical Directors, noting that neither the WHO nor the network of UN Medical Directors have yet pronounced on the concept of across-the-board mandatory vaccinations. However, the Secretary-General has determined that certain categories of staff are required to be vaccinated in order to safely carry out their duties, with some exceptions on medical grounds. In such a case, remedial measures would need to be found to accommodate that staff member. 

·       Lessons learnt from Afghanistan: The Staff Council raised the issue of national staff in the context of the current political situation in Afghanistan and the need for better contingency measures by the United Nations to face similar situations. The USG recognized that the system wasn’t fully equipped to face such situations and mentioned the need to draw lessons from what happened.

·       Dynamics of SMC: The Staff Council mentioned that SMC is not fully functional and that real consultations are for the most part not taking place. The USG mentioned her commitment to ensure a functional SMC.


Le Conseil de coordination du personnel de l’ONUG a eu le plaisir de rencontrer le 30 septembre dernier Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée du Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité, pour discuter d’un certain nombre de questions :

·       L’avenir du travail et les types de contrats : Le Conseil de coordination a exprimé ses préoccupations au sujet du projet d’un nouveau type de contrats dits « flexibles ». Il a insisté sur le fait que l’éventail de contrats actuel correspondait parfaitement aux besoins de l’Organisation. La Secrétaire générale adjointe a répondu que certaines entités, dont une grande partie est fortement tributaire de fonds provenant de contributions volontaires, souhaitaient disposer d’une plus grande liberté en ce qui concerne certains types d’emplois. Elle a confirmé que les types de contrats actuels resteraient en vigueur mais que l’Administration était en train d’envisager, pour répondre à certains besoins, un type de contrats plus souple et financièrement plus viable. L’Administration cherchait à mettre en place un cadre contractuel transparent, qu’il appartiendrait à la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) et à l’Assemblée générale d’approuver.

·       La lutte contre le racisme sur le lieu de travail : Le Conseil de coordination a confirmé son attachement à cette initiative et demandé à l’Administration de lui apporter le soutien nécessaire et de prendre les décisions qui s’imposaient pour qu’elle produise des résultats concrets. Nous avons rappelé que l’ONUG avait créé un groupe de travail contre le racisme sur le lieu de travail. La Secrétaire générale adjointe a confirmé que ce groupe de travail publierait prochainement des recommandations. Elle a déclaré qu’il existait déjà un dispositif permettant aux auteurs d’actes de discrimination raciale de rendre des comptes, mais que le personnel ne faisait pas la démarche de porter plainte dans de tels cas. Elle a insisté sur le fait que, pour permettre l’examen des cas de discrimination raciale, , le personnel devait se manifester en utilisant la procédure de plainte confidentielle du Bureau des services de contrôle internes.

·       La délégation de pouvoir : Le Conseil de coordination a également soulevé la question des abus découlant de la délégation de pouvoir et insisté sur la nécessité d’une surveillance globale pour garantir la coordination de l’interprétation et des politiques entre toutes les entités. Nous avons également soulevé la question des abus que pouvaient commettre certains responsables et du manque de surveillance de certaines entités, où un climat de peur persiste. La Secrétaire générale adjointe a insisté une nouvelle fois sur le fait que le Bureau des services de contrôle interne devait enquêter sur les cas d’abus de pouvoir ou de comportement répréhensible, et elle a souligné que l’Administration ne pouvait prendre des mesures que si le personnel se manifestait. 

·       Le retour au bureau et la vaccination : Le Conseil de coordination a demandé si de nouvelles mesures étaient à attendre dans ce domaine, et il a rappelé qu’il avait mené une enquête auprès du personnel en poste à Genève pour connaître son point de vue sur la vaccination, dans la perspective du retour au bureau. La Secrétaire générale adjointe a confirmé que l’Administration et les responsables des services médicaux examinaient attentivement la question, et fait observer que ni l’OMS ni le réseau des responsables des services médicaux de l’ONU ne se s’étaient encore prononcés à propos d’une éventuelle vaccination obligatoire généralisée. Elle estimait toutefois que certaines catégories de personnel devaient être vaccinées pour pouvoir exercer leurs fonctions en toute sécurité, à quelques exceptions près pour raisons médicales. Lorsque tel était le cas, des solutions devaient être trouvées pour prendre en compte la situation des fonctionnaires concernés.

·       Les leçons tirées de la situation en Afghanistan : Le Conseil de coordination a soulevé la question du personnel recruté sur le plan national dans le contexte de la situation politique qui prévaut actuellement en Afghanistan et dit que l’ONU devait améliorer sa façon de réagir à l’urgence dans des situations similaires. La Secrétaire générale adjointe a reconnu que le système n’était pas complètement prêt à faire face à de telles situations, et elle a dit qu’il fallait tirer les leçons de ce qui s’est passé.

·       La dynamique du Comité Administration-personnel : Le Conseil de coordination a dit que le fonctionnement du Comité Administration-personnel n’était pas satisfaisant et que la plupart du temps il n’y avait pas de véritable consultation. La Secrétaire générale adjointe a affirmé qu’elle était déterminée à faire en sorte que le Comité soit fonctionnel.