Fill in this survey to give your views on the new mandatory geographic mobility policy | Donnez votre avis sur la nouvelle politique de mobilité géographique obligatoire en répondant à cette enquête
September 20, 2022

Short survey on the draft mobility policy: click here

Dear Colleagues,

Thank you for attending last week’s townhall on the new mobility policy being proposed by management. The proposed policy can be read here and is summarized below. In summary:

·      It affects all P, D staff and FS staff in all functions. Only ASGs/USGs, staff in the SG’s office, YPP and language staff in their first five years, and staff on temporary appointments are exempted.

·      It will run in parallel with the staff selection system (vacancy management), which will continue to be the only way to get a promotion.

·      All staff subject to mobility policy (see below) will be required to move laterally to another duty station every 2 to 5 years (depending on duty station hardship level). Ninety-three percent of all posts are classified as rotational positions. The remaining seven percent includes project posts and those that are highly specialized and cannot be found in other duty stations.

·      The mobility exercises will be annual. Staff who have reached their time limit on post (2 to 5 years) will be placed in the compendium. They must express interest for posts in that compendium in another duty station. If they do not get any of the posts they want, they may be matched to other positions.

·      The policy applies to all staff who joined after May 2021. The policy will also apply to staff who joined prior to May 2021 as soon as they apply and are selected against a rotational position through a lateral move or promotion.

·      A special constraints panel will be set up to consider appeals from staff members who do not want to / cannot move to the proposed position.

·      There is no credit for past geographic moves.

·      The first mobility exercise will begin shortly.

We were informed by management on 9 September that the mobility policy was with the Office of Legal Affairs for review with a view to its promulgation shortly. We raised concerns as this policy is very different to what was earlier discussed, and management has held back from holding a meaningful dialogue on this matter.

We wish to stress we are not against mobility. There is an expectation and desire by many who join the UN to change posts and duty stations at some point in a career. However, what is appropriate for statisticians is not appropriate for political officers and vice versa. We do not think that one size can fit all.

A mobility policy needs to be smart and tailored for different types of function. Functions with a high number of fungible posts in hardship locations will require more burden-sharing and more frequent mobility. Functions with more specialization and a low number of posts in hardship locations benefit from some but not too frequent mobility, as staff need to specialize more. A regional commission won’t be much use if its entire staff changes every five years.

Further, this policy will rewind the important strides that the organization has been making on gender, mental health and work-life balance. With a requirement to move frequently regardless of function, couples will have to decide who has a career and who follows, while children will have to change school on a frequent basis. Moving an entire household is stressful, made more so when it isn’t apparently necessary in all cases. While this may already be a reality in certain functions such as political affairs and in UNHCR, there is no need to spread these problems across the whole secretariat. This is why even foreign services are rethinking their policies. 

We want to have your views. Please fill in this short survey (even if you have already emailed on this).


Brève enquête sur le nouveau projet de politique de mobilité : cliquez ici

Chers collègues,

Nous vous remercions d’avoir participé à la réunion générale organisée la semaine dernière (enregistrement ici) sur le nouveau projet de politique de mobilité de l’Administration. Voici les principaux éléments de cette réforme (dont on peut consulter le texte complet en cliquant sur ce lien) :

·      Le dispositif prévu concerne l’ensemble des fonctionnaires des catégories des administrateurs (P), des directeurs (D) et des FS quelles que soient leurs fonctions. N’en sont exclus que les Sous-Secrétaires généraux (ASG) et les Secrétaires généraux adjoints (USG), le personnel du Bureau du Secrétaire général, le personnel du Programme des jeunes cadres (YPP), le personnel linguistique pendant les cinq premières années de service, et les détenteurs de contrats temporaires.

·      Ce système sera parallèle au dispositif de sélection du personnel (la gestion des vacances de postes), qui restera le seul moyen d’obtenir une promotion.

·      Tous les fonctionnaires occupant un poste sujet à rotation et qui sont soumis à la politique de mobilité (voir ci-dessous) devront changer de lieu d’affectation par transfert latéral tous les 2 à 5 ans (selon le classement de leur lieu d’affectation). Au total, 93 % des postes sont considérés comme sujets à rotation. Les 7 % restants sont des postes liés à des projets et des postes hautement spécialisés qui n’existent pas dans d’autres lieux d’affectation.

·      Les campagnes de mobilité seront annuelles. Les fonctionnaires qui auront atteint le nombre d’années maximal prévu pour leur poste (entre 2 et 5 ans) verront ce dernier placé sur un registre, et ils devront manifester leur intérêt pour des postes situés dans d’autres lieux d’affectation figurant sur ce même registre. S’ils n’obtiennent aucun des postes auquel ils ont postulé, ils seront attribué un autre poste.

·      Ce dispositif s’appliquera à tous les fonctionnaires ayant rejoint l’institution après mai 2021. Il s’appliquera également à celles et ceux qui sont entré(e)s en fonction avant cette date, en cas d’être sélectionné à un poste soumis à rotation à l’occasion d’un transfert latéral ou d’une promotion.

·      Il est prévu de mettre sur pied une commission spéciale qui sera chargée d’examiner les cas où les fonctionnaires n’accepteraient ou ne peuvent pas le nouveau poste qui leur est imposé et feraient appel de la décision.

·      Les mouvements géographiques antérieurs ne seront pas pris en compte.

·      La première campagne de mobilité sera bientôt lancée.

L’Administration nous a informés le 9 septembre que la future politique de mobilité était actuellement examinée par le Bureau des affaires juridiques, en vue d’une prochaine promulgation. Nous lui avons fait part de nos préoccupations, dans la mesure où ce projet est très différent de ce qui avait été discuté précédemment et où elle s’est abstenue d’engager le moindre dialogue constructif sur cette question.

Nous tenons à souligner que nous ne sommes pas contre la mobilité. Celles et ceux qui rejoignent l’ONU sont nombreux à souhaiter changer de poste et de lieu d’affectation à un moment donné de leur carrière. Cependant, les statisticiens n’ont pas les mêmes objectifs que les spécialistes des affaires politiques et vice versa, et il nous semble que la « taille unique » ne peut satisfaire tout le monde.

Une politique de mobilité doit être intelligente et adaptée aux différents types de fonctions. Pour celles qui bénéficient d’un nombre élevé de postes fongibles situés dans des lieux difficiles, le « partage de la charge » et une mobilité plus active sont nécessaires. En ce qui concerne les fonctions plus spécialisées pour lesquelles il existe un nombre réduit de postes, une certaine mobilité est possible, mais elle est plus réduite parce que le personnel doit se spécialiser davantage. En outre, quelle serait l’efficacité d’une commission régionale dont l’ensemble du personnel devrait se renouveler tous les cinq ans ?

Qui plus est, cette politique réduira à néant les progrès importants réalisés par l’Organisation en matière d’égalité des sexes, de santé mentale et d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Si les fonctionnaires ont l’obligation de déménager fréquemment, quelle que soit leur fonction, les couples devront décider qui fait carrière et qui suit l’autre, tandis que les enfants devront changer fréquemment d’école. Le déménagement d’un ménage entier est stressant, et il l’est encore plus lorsqu’il son utilité est discutable. Cette situation est déjà une réalité dans certains secteurs, par exemple dans les affaires politiques et au Haut-Commissariat pour les réfugiés, mais il n’est pas nécessaire de généraliser ces problèmes à l’ensemble du Secrétariat. C’est pourquoi les services extérieurs eux-mêmes sont en train de revoir leur politique.

Nous souhaitons connaître votre avis. Pour cela, nous aimerions que vous répondiez à cette brève enquête (même si vous nous avez déjà écrit à ce sujet).