Yesterday the Secretary-General briefed the General Assembly on the UN 80 initiative. You can watch the recording here. He informed the member states that, for its mandate implementation workstream, the task force had established 7 working clusters, each one consisting of relevant UN Secretariat departments and other UN system organisations. The clusters concern peace and security, development within the UN secretariat, development systemwide, humanitarian assistance, human rights, training and research and specialised agencies.
As an example of the work being done by these clusters, he said that the peace and security cluster is looking at merging units across the Department of Peace Operations and the Department of Political and Peacebuilding Affairs, eliminating 20 percent of positions and centralising all counter terrorism activities in one place. He went on to say that reductions of this scale should be expected across the system. Some of these proposed cuts would be reflected in a revised 2026 budget submission and others in the 2027 submission.
He emphasized the moving of staff to lower cost duty stations, acknowledging that this would lead to significant immediate costs in relocation payments and termination packages. He claimed that “staff and their representatives are being consulted and heard”. This is not true. Staff were not informed about this briefing and staff representatives were not briefed on the work of the clusters or the scale of cuts.
Member states who took the floor raised many concerns shared by staff. Many reiterated their commitment to a UN-centred multilateral system and our mandates and cautioned against a purely cost-driven approach. Others called for greater transparency and member state involvement in the process. One delegate highlighted the risk of staff demoralization and another stressed the valuable inputs that could be provided by staff unions. It was recalled that New York and Geneva were the only locations where all countries had a presence and that any relocation should not disproportionately impact smaller developing countries. Our host country Switzerland highlighted the unique position of Geneva as a hub for expertise in different thematic areas.
Further, it isn’t clear to us how cutting costs will improve our work, improve administrative services, make the UN more relevant or even ensure countries’ payments to the UN are prompt.
Our staff federation CCISUA is currently meeting to discuss a joint response to the UN80 initiative. Engagement with member states will be a major part of this response and the interventions yesterday showed that we have many areas of common concern.
These developments are deeply unsettling and raise valid concerns about transparency, fairness, and the future of our work and our careers. Your voices matter and we are committed to tirelessly advocate for meaningful consultation, clarity, respect for the vital work that you do and sustainable solutions.
Solidarity matters more than ever. Take care of yourselves and of one another.
Hier, le Secrétaire général a informé l’Assemblée générale de l’initiative UN 80. Vous pouvez visionner l’enregistrement ici. Il a informé les États membres que, pour la mise en œuvre de son mandat, le groupe de travail avait établi 7 groupes de travail, chacun composé des départements concernés du Secrétariat de l’ONU et d’autres organisations du système de l’ONU. Ces groupes concernent la paix et la sécurité, le développement au sein du secrétariat de l’ONU, le développement à l’échelle du système, l’aide humanitaire, les droits de l’homme, la formation et la recherche et les agences spécialisées.
Pour illustrer le travail effectué par ces groupes, il a indiqué que le groupe « paix et sécurité » envisageait de fusionner les unités du département des opérations de paix et du département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, de supprimer 20 % des postes et de centraliser toutes les activités de lutte contre le terrorisme en un seul endroit. Il a ajouté qu’il fallait s’attendre à des réductions de cette ampleur dans l’ensemble du système. Certaines de ces réductions proposées seront reflétées dans un projet de budget révisé pour 2026 et d’autres dans le projet de budget pour 2027.
Il a insisté sur le transfert du personnel vers des lieux d’affectation moins coûteux, reconnaissant que cela entraînerait des coûts immédiats importants en termes d’indemnités de réinstallation et d’indemnités de licenciement. Il a affirmé que « le personnel et ses représentants sont consultés et entendus ». Ce n’est pas le cas. Le personnel n’a pas été informé de cette réunion d’information et les représentants du personnel n’ont pas été informés du travail des groupes ou de l’ampleur des réductions envisagées.
Les États membres qui ont pris la parole ont soulevé de nombreuses préoccupations partagées par le personnel. Nombre d’entre eux ont réaffirmé leur attachement à un système multilatéral centré sur les Nations unies et à nos mandats, et ont mis en garde contre une approche purement axée sur les coûts. D’autres ont appelé à une plus grande transparence et à l’implication des États membres dans le processus. Un délégué a souligné le risque de démoralisation du personnel et un autre a insisté sur les contributions précieuses que pourraient apporter les syndicats du personnel. Il a été rappelé que New York et Genève étaient les seuls endroits où tous les pays étaient présents et que toute délocalisation ne devait pas avoir un impact disproportionné sur les petits pays en développement. La Suisse, notre pays hôte, a souligné la position unique de Genève en tant que centre d’expertise dans différents domaines thématiques.
En outre, nous ne voyons pas comment la réduction des coûts améliorera notre travail, les services administratifs, la pertinence de l’ONU ou même la rapidité des paiements des pays à l’ONU.
Notre fédération du personnel, la CCISUA, se réunit actuellement pour discuter d’une réponse commune à l’initiative UN80. L’engagement avec les Etats membres sera un élément majeur de cette réponse et les interventions d’hier ont montré que nous avons de nombreux domaines d’intérêt commun.
Ces développements sont profondément troublants et soulèvent des préoccupations valables en matière de transparence, d’équité et d’avenir de notre travail et de nos carrières. Vos voix comptent et nous nous engageons à plaider sans relâche en faveur d’une consultation sérieuse, de la clarté, du respect du travail vital que vous accomplissez et de solutions durables.
La solidarité est plus importante que jamais. Prenez soin de vous et des autres.