Update on the UN’s Uber-style contracts | Informations mises à jour sur l’ubérisation à l’ONU !
October 15, 2020

You will recall that we recently revealed how management had drafted shock plans to end long-established, secure standards of employment for UN staff, in the form of ‘agile’ contracts.

We’d like to give you more information about this, why we strongly oppose these proposals, and what happens next.

Management’s plans were set out in the ‘Future of the United Nations System Workforce’ report, which had been put together without the involvement of the staff federations. It contains much to alarm anyone who cares about the people who give their working lives to UN. At the centre is management’s wish to move to ‘a more agile model contractual modality’, which is just a polite way of saying they want staff to be employed on short, limited duration contracts. The impact of such Uber-style arrangements on staff would be huge, with pensions, allowances, and continuity of employment, to name just a few affected areas, all suffering. 

Since we broke the news of these dreadful plans, many staff members have been in touch. Thank you so much for taking the time to let us know your views and concerns.

Understandably, people are very worried about job security and employment benefits, but are also concerned about the wider impact on recruitment and retention, the effect on younger staff who already face greater precarity, and the perception that this is an organization that, in public, talks about the importance of economic and social justice, yet seems to increasingly act as something very different. Many staff are skeptical about management’s motivations for taking this path and angry that the current extraordinary circumstances around the Covid-19 crisis are being misused to justify proposals that will affect staff and the organization long after the virus has been brought under control. The misuse of the results of the UN’s Covid-19 Pulse Survey is one clear example of this.

We took the feedback of staff to a virtual meeting with management on 29th September, where our union federation (CCISUA) delivered our objections. It was made clear that instead of effectively addressing the core task it identifies, this report is simply an exercise in reverse engineering from predetermined outcomes, i.e. the UN’s wish to onboard, deploy, and offboard colleagues, and the desire to cut costs.

This report is deeply flawed and we refuse to sit back and allow it to go unchallenged. However, our first stance on all matters is to engage in dialogue to progress the interests of staff and we are encouraged that, following the virtual meeting, management seems to be halting its initial plans by recognizing the need for further discussion

Thanks again for your support and feedback on this important issue. We’ll continue to keep you updated as matters progress but, in the meantime, if you’d like to get in touch please email us at unogstaffcouncil@un.org.


Nous avons récemment révélé que l’Administration ambitionnait, en imposant des contrats dits « souples », de mettre brutalement fin à la sécurité de l’emploi, qui est depuis longtemps la norme à l’ONU.

Nous aimerions aujourd’hui vous en dire plus à ce sujet, en vous expliquant pourquoi nous nous opposons fermement à ces propositions et en vous exposant ce qui s’annonce.

La stratégie de l’Administration est détaillée dans le rapport intitulé « Future of the United Nations System Workforce » (l’Avenir du personnel dans le système des Nations), qui a été élaboré sans que les fédérations syndicales ne soient consultées. Ce document a de quoi alarmer toute personne s’intéressant au sort de celles et ceux qui consacrent leur vie professionnelle aux missions des Nations Unies. Le vœu le plus ardent de l’Administration est de basculer vers « un régime contractuel plus souple », une façon polie de dire qu’elle préfère accorder des contrats à court terme et à durée limitée. Une telle « ubérisation » aurait d’énormes répercussions pour le personnel : nos retraites, nos allocations et la pérennité de nos emplois, entre autres, seraient gravement compromises.

Depuis que nous avons révélé ces projets alarmants, de nombreux membres du personnel ont pris contact avec nous. Nous les remercions d’avoir pris le temps de nous faire part de leurs points de vue et de leurs préoccupations.

S’il est normal de s’inquiéter pour la sécurité de l’emploi et pour les droits liés à cet emploi, il est également légitime de redouter les effets néfastes de la politique projetée sur le recrutement et la fidélisation du personnel, et l’on peut craindre le pire pour les fonctionnaires les plus jeunes, déjà confrontés à une grande précarité. L’ONU risque de passer pour une organisation qui prône officiellement la justice économique et sociale, mais dont les agissements contredisent de plus en plus les belles déclarations. De nombreux fonctionnaires doutent de la sincérité de l’Administration et sont scandalisés de voir cette dernière abuser de la situation exceptionnelle créée par la pandémie pour justifier des manœuvres dont les effets seront beaucoup plus durables que le virus. L’utilisation abusive des résultats de l’enquête de l’ONU sur le Covid-19 en est un exemple clair.

Lors d’une réunion tenue avec l’administration en mode virtuel, le 29 septembre, notre fédération syndicale a fait part de ses objections. Il a été dit clairement que le rapport sur l’avenir du personnel, qui prétendait s’attaquer efficacement aux principaux problèmes relevés, n’était qu’une manipulation visant à faire avaler des conclusions élaborées à l’avance pour imposer les véritables intentions de l’ONU en matière d’embauches, d’affectations et de licenciements, et son obsession de réduire ses coûts.

Ce rapport est complètement biaisé et nous refusons de rester les bras croisés et de laisser les choses se faire. Toutefois, nous avons pour principe de toujours engager le dialogue afin de faire progresser les intérêts du personnel. Nous sommes en outre encouragés par le fait qu’à la suite de la réunion virtuelle évoquée plus haut, il semble que l’Administration ait mis en pause ses plans, reconnaissant le besoin de creuser davantage le sujet.

Merci encore pour votre soutien et pour vos observations sur cette question importante. Nous continuerons à vous tenir au courant de l’évolution de la situation. Si vous souhaitez nous contacter en attendant, veuillez nous envoyer un courriel à l’adresse suivante : unogstaffcouncil@un.org.