Update on UN 80 and its impact on staff | Mise au point sur l’initiative UN80 et son impact sur le personnel
July 2, 2025

We would like to update you on the latest developments regarding Guy Ryder’s UN 80 initiative.

The Staff-Management Committee (SMC) met at the headquarters of the UN Mission in Kosovo last week. SMC is the global body for consultations between management and staff unions.

First, despite its repeated assertions to the General Assembly and staff, management at the SMC did not present detailed UN80 proposals (including the 20 per cent budget cuts, which apply to regular budget (RB) and peacekeeping posts) to the unions and would not consult on UN80.  The only exception to this was a circular and incomplete discussion on potential mitigating measures to assist staff affected by cuts or relocations, once a final decision is made by the General Assembly on the 2026 budget at the end of this year. We asked management to correct its miscommunications on union consultation, but it has so far refused. 

Given this, staff unions have had to engage informally with member states directly (see further down).

On the mitigating measures, these remain subject to final approval, but are broadly the following:

  • In July/August, agreed termination packages will be offered to staff who will be over 55 by the end of the year. 
  • No staff need to relocate before 30 June 2026 and there may be remote onboarding and up to 3 months of telecommuting from the original duty stations if possible.
  • If the approved 2026 budget has more staff than posts for a particular entity, this entity would need to activate the downsizing policy and set up Staff-Management Groups to carry out a comparative review to determine an order of retention of staff. This would take place January to February 2026. There will also be measures to ensure that RB fixed-term contracts expiring before then are renewed.
  • Staff who are separated may have the option of being put on special leave without pay (SLWOP) for a period to be determined.
  • There will also be flagging in Inspira to prioritise selection of staff in retention group 1 of the comparative review if new positions later become available. Subject to agreement by the Secretary-General, this flagging period will be extended beyond what is set out in the downsizing policy as an exceptional measure.
  • If posts are moved, including to a common administrative platform, staff would normally move with their post. If staff don’t want to move, other suitable staff may be able to volunteer.

The lack of finality on these measures and the lack of consideration of proposals presented by unions has been frustrating and will create more anxiety, as we made clear to management.

In addition to the cuts to RB and peacekeeping posts (20%), the initial phase of UN80 will establish common administrative platforms (CAPs), first in Geneva and New York and then in other locations. Unions repeatedly asked for clarification on the CAPs as it is likely that administrative posts across the UN Secretariat will be reduced and appointments terminated, necessitating the activation of the downsizing policy. In particular, we asked for further explanation on how the order of retention for administrative posts across duty stations, entities and funding streams will be managed, but were unable to get clarity.

It is clear that the General Assembly’s decision on the 2026 budget will be key.

Therefore, staff unions have been informally engaging with member states. The letter sent by our staff union federation, CCISUA highlighted the serious consequences of the UN 80 initiative on delivery, its lack of vision and the feeling that task force members were using the process to their own ends. It also questioned how UN 80 will resolve the liquidity situation that triggered the initiative.

Many of these concerns were mentioned by member states during an informal briefing to the General Assembly last week. One member state has also circulated a draft resolution for member states to have greater oversight of the process.

Additionally, Guy Ryder has retreated from his previous position of UN 80%. He said that the budget proposals with 20 per cent cuts were for entity heads to reflect on how they could cut costs. The Secretary-General will not necessarily make all these cuts and the final budget will reflect his priorities. When asked what those priorities were, Ryder said he wasn’t able to reply. 

Our engagement with member states has not been without consequences. Management said at SMC that the unions had breached the staff rules and scolded unions for fulfilling their advocacy role. As an example, UNHCR management has tried to intimidate its staff representative. We called out this action and clearly set out how the staff rules, standards of conduct and General Assembly resolution 67/255 in fact explicitly allow for this important engagement.

We will continue to keep you updated and fight to roll back this harmful and pointless reform. The Secretary-General should be saving the UN. We believe Guy Ryder is doing the opposite.


Nous souhaitons vous informer des derniers développements concernant l’initiative UN 80 de Guy Ryder.

Le Comité administration-personnel (SMC) s’est réuni la semaine dernière au siège de la mission des Nations unies au Kosovo. Le SMC est l’organe mondial de consultation entre l’administration et les syndicats du personnel.

Tout d’abord, malgré ses affirmations répétées à l’Assemblée générale et au personnel, à l’occasion du SMC l’administration n’a pas présenté aux syndicats les propositions détaillées de l’initiative UN 80 (y compris les réductions budgétaires de 20 %, qui s’appliquent aux postes du budget ordinaire et aux postes de maintien de la paix) et n’a pas voulu les consulter sur l’initiative UN 80. La seule exception à cette règle a été une discussion circulaire et incomplète sur les mesures d’atténuation potentielles pour aider le personnel touché par les réductions ou les réinstallations, une fois que l’Assemblée générale aura pris une décision finale sur le budget 2026 à la fin de cette année. Nous avons demandé à l’administration de corriger ses erreurs de communication sur la consultation syndicale, mais elle a refusé jusqu’à présent.

Dans ces conditions, les syndicats du personnel ont dû s’engager de manière informelle auprès des États membres directement (voir plus bas).

En ce qui concerne les mesures d’atténuation, elles restent soumises à l’approbation finale, mais sont en gros les suivantes :

  • En juillet/août, des indemnités de licenciement seront proposées au personnel qui aura plus de 55 ans à la fin de l’année.
  • Aucun membre du personnel ne sera contraint de déménager avant le 30 juin 2026 et il peut y avoir une intégration à distance et jusqu’à 3 mois de télétravail à partir des lieux d’affectation d’origine quand cela est faisable.
  • Si le budget approuvé pour 2026 prévoit plus de personnel que de postes pour une entité donnée, celle-ci devra activer la politique sur la réduction des effectifs et mettre en place des groupes Personnel-Administration chargés de procéder à un examen comparatif afin de déterminer l’ordre de maintien du personnel. Cet examen aura lieu entre janvier et février 2026. Des mesures seront également prises pour garantir le renouvellement des contrats à durée déterminée pour les postes du budget ordinaire qui expirent avant cette date.
  • Les membres du personnel qui quittent l’organisation peuvent avoir la possibilité d’être mis en congé spécial sans traitement pour une période à déterminer.
  • Il y aura également un marquage dans Inspira pour donner la priorité à la sélection du personnel dans le groupe de rétention 1 déterminé par l’examen comparatif si de nouveaux postes deviennent disponibles par la suite. Sous réserve de l’accord du Secrétaire général, cette période de marquage sera prolongée au-delà de ce qui est prévu dans la politique sur la réduction des effectifs, à titre de mesure exceptionnelle.
  • Si des postes sont déplacés, y compris vers une plateforme administrative commune, les membres du personnel sont normalement transférés avec leur poste. Si le personnel ne souhaite pas déménager, d’autres personnes compétentes peuvent se porter volontaires.

Le manque de fermeté de ces mesures et l’absence de prise en compte des propositions présentées par les syndicats sont frustrants et créeront encore plus d’anxiété, comme nous l’avons fait savoir à l’administration.

Outre la réduction des postes du budget ordinaire et du maintien de la paix, la phase initiale de l’initiative UN80 établira des plates-formes administratives communes (CAP), d’abord à Genève et à New York, puis dans d’autres lieux. Les syndicats ont demandé à plusieurs reprises des éclaircissements sur ces plates-formes, car il est probable que des postes administratifs dans l’ensemble du Secrétariat de l’ONU seront réduits et que des licenciements auront lieu, ce qui nécessitera l’activation de la politique sur la réduction des effectifs. En particulier, nous avons demandé des explications supplémentaires sur la manière dont l’ordre de rétention des postes administratifs entre les différents lieux d’affectation, entités et flux de financement sera géré, mais nous n’avons pas pu obtenir d’éclaircissements suffisants.

Il est clair que la décision de l’Assemblée générale sur le budget 2026 sera déterminante.

C’est pourquoi les syndicats du personnel se sont engagés de manière informelle auprès des États membres. La lettre envoyée par notre fédération syndicale, CCISUA, souligne les graves conséquences de l’initiative UN80 sur la réalisation des mandats, son manque de vision et la perception que les membres du groupe de travail se servent du processus à leurs propres fins. Nous nous sommes également interrogés sur la capacité de l’initiative UN80 à résoudre la crise de liquidité qui a déclenché l’initiative.

Bon nombre de ces préoccupations ont été exprimées par les états membres lors d’une réunion d’information informelle organisée la semaine dernière à l’intention de l’Assemblée générale. Un état membre a également fait circuler un projet de résolution visant une plus grande surveillance sur le processus par les états.

En outre, Guy Ryder s’est retiré de sa position précédente, qu’on pourrait qualifier de « l’ONU 80 % ». Il a précisé que le but de l’instruction aux responsables d’entité de soumettre des propositions de budget prévoyant des réductions de 20 % étaient qu’ils réfléchissent à la manière dont ils pourraient réduire les coûts. Le secrétaire général ne procédera pas nécessairement à toutes ces réductions et le budget final reflétera ses propres priorités. Lorsqu’on lui a demandé quelles étaient ces priorités, M. Ryder a déclaré qu’il n’était pas en mesure de répondre.

Notre engagement auprès des états membres n’a pas été sans conséquences. L’administration a déclaré au SMC que les syndicats avaient enfreint le règlement du personnel et a réprimandé les syndicats pour avoir rempli leur rôle de défenseur des droits. Par exemple, la direction du HCR a tenté d’intimider une représentante du personnel. Nous avons dénoncé cette action et clairement expliqué comment le règlement du personnel, les normes de conduite et la résolution 67/255 de l’Assemblée générale autorisent de manière expresse ce dialogue important.

Nous continuerons à vous tenir informés et à nous battre pour faire reculer cette réforme néfaste et inutile. Le Secrétaire général devrait sauver l’ONU. Nous pensons que Guy Ryder fait le contraire.

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