Why we do not agree with UN 80 and our next actions | Nos désaccords sur l’initative UN80 et les prochaines démarches
May 27, 2025

We met with management last week to discuss UN 80 through the Staff-Management Committee (SMC):

Among the issues raised was the continuing lack of transparency and lack of consultation.  

For example, the Secretary-General told staff that “leaks and rumours may create anxiety”. But how else are staff expected to find out about UN 80?

  • The requirement to move staff out of Geneva and New York: Staff found out from the New York Times.
  • The initial proposals, marked “strictly confidential” for organisational mergers: Staff found out from Reuters.
  • The requirement to cut budgets by 20%: Staff had to pay attention to a two-hour video of an informal session of the General Assembly, where the information was buried in a side remark.
  • Discussions between the UN and Qatar on hosting organisations in Doha: Staff found out from the Tribune de Genève.
  • A proposal from Rwanda to host organisations in Kigali: Staff found out from Devex.
  • Discussions between OHCHR and Austria to move staff to Vienna: Staff found from Le Temps (management later stated that the number of posts moving to Vienna was much lower).

We also asked for clarification on what would actually be consulted on with staff unions (the Secretary-General has stated several times that the initiative is subject to consultation and that a meeting will take place in Kosovo). The reply was that any consultation would be limited to so-called mitigation measures, which could include:

  • Imposition of external recruitment freezes
  • Priority consideration for internal candidates to the new positions
  • Facilitated relocation of GS staff to other duty stations, although at their own cost and subject to agreement by the new host country
  • Training courses
  • Separation packages (although we already know that there will be no enhanced packages).

As you can imagine, both the lack of transparency and lack of willingness for any meaningful consultation, renders hollow the words of the Secretary-General.

Added to this is a lack of clarity on how the proposed cuts and relocations will strengthen the UN, improve support for multilateralism in a transactional era or resolve the liquidity crisis. Some have described a sense of panic among New York management. We fear this will lead to an outcome that weakens and undermines the organization we believe in and work for.

As you may have seen, we are not the only ones with this view. Member states and civil society have been vocal too.

We are therefore reaching out to all actors (member states, media, academia, civil society) to make our case. We have also been raising these concerns with you and through traditional and social media. We are in close contact with senior managers that share these concerns.  

Our aim is to bring reason and sense to any reforms that take place, knowing that the UN must evolve to survive.

At the same time we are reviewing all legal options and coordinating with other staff unions on these matters.

We will continue to keep you updated and rely on you in our next steps as we define our collective response.


Nous avons rencontré l’administration la semaine dernière pour discuter de l’initiative UN80 au sein du Comité administration-personnel (SMC) :

Parmi les questions soulevées, nous avons souligné le manque persistant de transparence et l’absence de consultation. 

Par exemple, le Secrétaire général a déclaré au personnel que « les fuites et les rumeurs peuvent créer de l’anxiété ». Mais comment le personnel est-il censé s’informer sur l’ONU 80 autrement ?

  • L’obligation de déplacer le personnel hors de Genève et de New York : Le personnel l’a appris par le New York Times.
  • Les propositions initiales sur des fusions organisationnelles, marquées « strictement confidentielles »: Le personnel l’a appris par Reuters.
  • L’obligation de réduire les budgets de 20 % : Le personnel a dû être attentif à une vidéo de deux heures d’une session informelle de l’Assemblée générale, où l’information était camouflée dans une remarque incidente.
  • Les discussions entre l’ONU et le Qatar sur l’accueil d’organisations à Doha : Le personnel l’a appris par la Tribune de Genève.
  • Une proposition du Rwanda d’accueillir des organisations à Kigali : le personnel l’a appris par Devex.
  • Discussions entre le HCDH et l’Autriche en vue de transférer du personnel à Vienne : le personnel l’appris par le Temps (la direction a déclaré par la suite que le nombre de postes qui seraient transférés à Vienne était beaucoup plus faible).

Nous avons également demandé des éclaircissements sur l’objet des consultations avec les syndicats du personnel (le Secrétaire général a déclaré à plusieurs reprises que l’initiative faisait l’objet d’une consultation et qu’une réunion à cet effet se tiendrait au Kosovo). On nous a répondu que toute consultation se limiterait aux mesures dites d’atténuation, qui pourraient inclure :

  • le gel des recrutements externes
  • la considération prioritaire des candidats internes pour des nouveaux postes
  • la facilitation du transfert des agents des services généraux vers d’autres lieux d’affectation, mais à leurs frais et sous réserve de l’accord du nouveau pays d’accueil.
  • des cours de formation
  • des indemnités de départ (bien que nous sachions déjà qu’il n’y aura pas d’indemnités majorées).

Comme vous pourrez l’imaginer, le manque de transparence et l’absence de volonté de mener une consultation significative rendent vaines les paroles du Secrétaire général.

À cela s’ajoute un manque de clarté sur la manière dont les réductions et les délocalisations proposées pourront renforcer l’Organisation des Nations unies, améliorer le soutien au multilatéralisme pendant cette période de calculs transactionnels ou résoudre la crise de liquidité. Certains ont décrit un sentiment de panique parmi les dirigeants de New York. Nous craignons que cela n’aboutisse à un résultat qui affaiblira et minera l’organisation en laquelle nous croyons et pour laquelle nous travaillons.

Comme vous avez pu le constater, nous ne sommes pas les seuls à être de cet avis. Les États membres et la société civile ont également fait entendre leur voix.

Nous nous adressons donc à tous les acteurs (États membres, médias, universités, société civile) pour faire valoir notre point de vue. Nous avons également soulevé ces questions avec vous et par le biais des médias traditionnels et sociaux. Nous sommes en contact étroit avec des hauts responsables qui partagent nos préoccupations.

Notre objectif est d’apporter de la raison et du sens à toutes les réformes qui auront lieu, sachant que l’Organisation des Nations unies doit évoluer pour survivre.

Dans le même temps, nous examinons toutes les options juridiques et nous nous coordonnons avec les autres syndicats du personnel sur ces questions.

Nous continuerons à vous tenir informés et à compter sur vous pour les prochaines étapes de la définition de notre réponse collective.

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